{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

48 heures après la boucherie commise par Israël à Ghaza, le monde toujours sous le choc

L’horreur de trop!

Ce carnage a embrasé les opinions et la rue arabes déjà en effervescence depuis le début des bombardements sur Ghaza.

Le carnage commis par l'armée sioniste en bombardant, avant- hier, l'hôpital Al-Ahli de Ghaza et qui a fait plus de 500 morts, a tué dans l'oeuf tous les espoirs de la fin de cette sale guerre. C'est l'horreur de trop qui a fait voler en éclats toutes les initiatives diplomatiques qui commençaient à prendre de l'épaisseur, laissant croire à un règlement imminent du conflit meurtrier que subissent principalement les populations civiles à Ghaza. Le monde est toujours sous le choc, 48 heures après cette boucherie qui changera le cours d'un conflit. Ce carnage a embrasé les opinions et la rue arabe déjà en effervescence depuis le début des bombardements sur Ghaza. Des dénonciations et des marches sont organisées dans la quasi-totalité des pays arabes et musulmans y compris dans ceux qui ont normalisé leurs relations avec Israël.
Le périple du président américain Joe Biden dans la région était attendu comme la clé du conflit mais le carnage a totalement changé la nature du voyage du président américain. À l'origine, Biden devait se rendre dans un premier temps à Israël pour lui réaffirmer son soutien conditionnel après les attaques du 7 octobre et tenter de convaincre le gouvernement israélien de permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Ghaza. Un passage toujours fermé. L'Égypte n'ayant pas reçu de feu vert de la part d'Israël ne pouvait prendre une décision unilatérale d'ouvrir ce passage. Dans une seconde phase, Biden devait ensuite se rendre en Jordanie y rencontrer les dirigeants de la région. Mais voilà que le carnage a tout changé. Le voyage a été annulé et l'action diplomatique est désormais étouffée. Un cuisant échec pour la démarche de Biden qui n'a plus d'autre choix que de mettre tout son poids pour l'action humanitaire. C'est tout le climat international qui change faisant basculer les pays restés jusque-là sceptiques. Désormais, Israël n'est plus la victime de la pire attaque terroriste de son histoire, mais un pays accusé de crimes de guerre et doit rendre des comptes à la communauté internationale. Un parfait exemple: le changement des déclarations du président français. Sur son compte Twitter, Emmanuel Macron écrit «Rien ne peut justifier une frappe contre un hôpital. Rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles.» Le roi Abdallah de Jordanie, dont le pays entretient depuis trente ans de bonnes relations avec l'entité sioniste a haussé le ton et fait porter le blâme à l'État hébreu et parle de «crime de guerre». En Cisjordanie et dans les pays voisins, des manifestations prenant parfois pour cible, comme à Beyrouth, les ambassades des États-Unis et de France. Face à cette levée de boucliers internationale, Israël louvoie. Comme d'habitude, l'entité sioniste tente, par la fabrication de mensonges, de se soustraire à sa responsabilité dans le massacre brutal qu'il a commis en pointant le doigt sur le Jihad islamique. Une situation qui rappelle le bombardement meurtrier de Cana, pendant la guerre de 2006 entre l'armée sioniste et le Hezbollah au Sud Liban. Un pilonnage de deux heures de l'armée israélienne dimanche 30 juillet sur le village de Cana, à l'est de la ville de Tyr au Liban, a détruit des dizaines de bâtiments et frappé un abri avec 63 personnes à l'intérieur et tuant 56 civils dont 34 enfants. Et comment Israël a justifié son crime à cette époque-là? Il a affirmé, sans sourciller, aux yeux du monde, que l'explosion meurtrière a été provoquée par des armes et munitions stockées par le Hezbollah dans l'immeuble visé. Tout comme hier, il a accusé le Jihad islamique d'être derrière le bombardement de l'hôpital ghazaoui et le massacre continue...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours