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Le pire scénario redouté par la communauté internationale risque de se produire

Alerte à un embrasement régional

Le niveau de mobilisation de l’armée américaine correspond à de réelles inquiétudes sur les risques d’escalade régionale.

À la veille d'une intervention terrestre de l'armée sioniste à Ghaza qui sera gravée dans l'Histoire des massacre de l'humanité, la communauté internationale retient son souffle redoutant le pire des scénarios dans ce conflit. Le pire sera l'ouverture d'un deuxième front avec l'Iran et le Hizbollah qui va dégénérer en conflit régional, plus large et surtout incontrôlable. Il y a une alerte à un embrasement généralisé au vu des signes probants qui corroborent cette terrible hypothèse. Trois semaines après le début de la guerre contre Ghaza, les États-Unis déploient un impressionnant arsenal naval en Méditerranée. Près de quinze bâtiments de guerre avec plus de 15 000 soldats, sans compter les sous-marins d'escorte, ont été mobilisés par l'armée américaine. Et ce n'est pas fini puisqu'un deuxième porte-avions, l'USS Dwight D. Eisenhower, franchira dans les prochains jours le détroit de Gibraltar. Il est clair que ce débarquement militaire ne vise pas à protéger la paix mais se fixe un objectif bien précis: former une «bulle» navale autour d'Israël en contenant les risques de riposte de l'Iran ou des autres groupes comme le Hezbollah, au Liban et même les houthistes, au Yémen. Colon des experts militaires occidentaux, ces groupes seraient «dotés d'un armement sophistiqué contenant toute une gamme de missiles pouvant aller jusqu'à 2 400 kilomètres de distance», donc potentiellement en mesure d'atteindre Israël. L'arsenal du Hezbollah, estimé à plus de 120 000 missiles et roquettes, dont des munitions guidées ont déjà réussi à percer le Dôme de fer, ce dispositif de défense antiaérien israélien. C'est justement ce déficit que viennent combler les Américains. Les porte-avions US et les bâtiments qui les accompagnent sont en effet équipés de puissantes capacités de frappe ou de défense antiaérienne et antimissile. On constate que la posture de l'armée américaine et son niveau de mobilisation dépasse de loin un simple mouvement pour rassurer l'allié israélien. Cela correspond plutôt à de réelles inquiétudes sur les risques d'escalade régionale.
Il fallait surtout contenir l'Iran, où depuis peu, les bases de missiles et de drones du corps des gardiens de la révolution ont été mises en alerte. «Cette préparation sans précédent ne s'inscrit pas dans le cadre d'une phase de paix, elle est provoquée par la perception de menace des mouvements militaires américains dans la région», analyse sur le réseau X (ex-Twitter), Mostafa Najafi, chercheur à l'université du Texas. En plus de ses deux porte-avions, le Pentagone a ainsi décidé, le 16 octobre dernier, de dérouter vers la Méditerranée orientale un groupe amphibie complet, spécialisé dans les opérations spéciales, qui était déployé au Koweït pour un exercice: l'USS Bataan, fort d'au moins 3 000 soldats.
Alliés inconditionnels des Américains, les Européens ont eux aussi entamé le déploiement des bâtiments en direction d'Israël et de la bande de Ghaza. Un porte- hélicoptères amphibie en plus de deux frégates français, deux porte-aéronefs britanniques. Un embrasement que les réseaux diplomatiques de plusieurs pays cherchent désormais à repousser. Cette semaine, le Kremlin s'est entretenu avec les dirigeants iranien, Ebrahim Raïssi, et syrien, Bachar al-Assad, avec le président égyptien, Al-Sissi, celui de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou. Avant-hier, jeudi, des représentants du Hamas sont arrivés à Moscou et rencontré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov. Entre-temps, les bombardements meurtriers de l'armée sioniste continuent de faucher des vies de civils, principalement des femmes et des enfants. «Mettez fin à cette folie», crient des millions de voix dans les rues occidentales et arabes.

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