{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ghaza : le scénario du pire

Les images diffusées par les télévisions sont terrifiantes. La ville est réduite en décombres sous lesquelles gisent des milliers de morts. Un génocide en marche. L'opération terrestre de l'armée sioniste s'annonce massive tout aussi terrifiante avec peu d'égard pour les populations civiles qui sont déjà au bout du rouleau. Dans ce chaos voulu par Israël, on s'interroge sur la suite des évènements: que deviendra Ghaza dans les semaines, les mois, voire les années à venir? Le scénario du pire se dessine. Avec l'opération spectaculaire menée, le 7 octobre dernier, par le Hamas, Israël a eu exactement ce qu'elle voulait. C'est-à-dire s'approprier le statut de victime tout en étant le parfait bourreau. Une posture et un idéal pour déterrer un projet qui remonte à il y a exactement 67 ans. Le 3 novembre 1956, Israël a pris le contrôle de la bande de Ghaza, alors aux mains de l'Égypte de Gamal Abdel Nasser. Cette annexion est intervenue dans un contexte régional très particulier. C'était le moment où le Moyen-Orient était en pleine crise du canal de Suez. À l'époque, le gouvernement du Premier ministre israélien David Ben Gourion voulait faire de Ghaza une «partie intégrante d'Israël». Israël a fini par se rétracter mais la question de l'annexion est revenue des années plus tard au-devant de la scène. En effet, Israël a occupé une partie du plateau du Golan syrien et de Jérusalem-Est, même si ces annexions restent toujours non reconnues par la majorité de la communauté internationale. Le ballet diplomatique que connaît Tel-Aviv depuis le début des bombardements meurtriers sur Ghaza évoquent le sujet de l'annexion qu' Israël veut vendre à la communauté internationale.
Au-delà de la terrible confrontation armée, qui a déjà fait plus de 2 000 morts et qui focalise à ce stade l'attention des observateurs, on assiste à un matraquage israélien sur une bataille juridique invoquant «le droit humanitaire de défendre face à des attaques terroristes». L'armée sioniste s'est toujours abritée derrière le bouclier sécuritaire pour démontrer que sa gestion des territoires palestiniens occupés ne contredit pas le droit international. Pour cela, elle piétine allégrement les droits des populations civiles palestiniennes en commentant des massacres sans retenue et en toute impunité. Mais une question fondamentale se pose: où iront les Ghazaouis? Par la voix de son président Abdel Fattah al-Sissi, l'Égypte s'est empressée de répondre qu'ils doivent rester dans leur ville...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours