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Secteur des assurances et de réassurance

Les bonnes notes de l’Algérie

C’est ce qui ressort d’un rapport de l’AM Best, un cabinet américain international, spécialisé dans la notation de l’assurance.

L’Algérie dispose de niches diverses et multiples qui pourraient la projeter à l’avant-garde des marchés de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), en termes d’assurances et de réassurances. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’AM Best, un cabinet américain international, spécialisé dans la notation de l’assurance, qui a établi un focus sur le marché algérien des assurances.
Le rapport met en valeur un ensemble de facteurs et d’indicateurs qui sont à même de façonner le cours des choses dans le secteur des assurances, citant ainsi les facteurs de « développements démographiques, économiques et réglementaires en Algérie ». Pour le cabinet américain, ces facteurs augurent de bonnes perspectives pour « la croissance, l’expansion, l’investissement étranger et la rentabilité » dans le marché algérien des assurances. Dans ce nouveau « Rapport sur le segment de marché Best », intitulé « le marché algérien de l’assurance prêt pour la croissance et l’expansion », l’agence de notation américaine relève des indicateurs potentiels de croissance, qui « contribuent à distinguer le segment de l’assurance en Algérie de ceux des autres pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) ». Bien que le secteur connaisse encore certains manques à gagner et des insuffisances structurels et législatives, il est important de noter que nombre de facteurs encourageants plaident pour une expansion de ce secteur clé dans l’économie nationale algérienne. Tout d’abord, sur le plan économique, l’Algérie dispose d’un cadre exceptionnel incitant à une croissance exponentielle du secteur des assurances et des réassurances. Il s’agit de la dynamique nationale actuelle de développement national, qui incite à l’investissement national et étranger dans les secteurs industriels, miniers, technologiques, énergétiques, conventionnels et renouvelables (EnR), agricoles et agroalimentaires, de la numérisation, ferroviaires, portuaires, logistiques et de transports, etc… Il est de notoriété mondiale que l’Algérie a lancé un ambitieux programme de développement économique à grande échelle, comprenant l’ensemble des secteurs clés dans la chaîne de valeurs des différentes industries. Une telle dynamique nécessite un accompagnement et un suivi du secteur de l’assurance, avec des perspectives prometteuses de gains et de rentabilités inespérés, autant pour les investisseurs nationaux que ceux étrangers. En effet, les exemples ne manquent pas pour illustrer cette dynamique naissante dans le pays et le changement du climat des affaires et des investissements qui s’y déroule . Autant dans le secteur des énergies renouvelables, où les projets des 2.000 Mw et 1.000 Mw avancent à un rythme appréciable, que dans le secteur minier où de grands projets sont en passe d’être réalisés dans le Sud et le Nord du pays, les assurances sont attendues pour jouer un rôle primordial de premier ordre. Pour ne citer que ces projets, le fer et phosphate à Ghar Djebilet, le phosphate brut à Bled El Hedba dans la wilaya de Tébessa, le Zinc et le plomb à Oued Amizour, à Béjaïa, les engrais à Souk Ahras sont autant de programmes et de débouchés à accompagner par les compagnies nationales et étrangères. Il va sans dire que les assurances représentent un socle fondamentalement indispensable dans le développement industriel et économique de quelque pays que ce soit, puisque « dispensant une protection contre les risques, facilitant l’accès au financement, encourageant l’innovation et contribuant à la stabilité économique », ; s’accordent les grands spécialistes de ce domaine. Le rapport de l’agence américaine poursuit son analyse du secteur des assurances en Algérie, en soulignant les nombreuses opportunités et potentiels que recèle ce secteur clé dans la transformation de l’économie algérienne. A cet effet, la transformation du paysage réglementaire, à travers le projet de loi en cours de finalisation sur les assurances, devrait améliorer le potentiel assureur et renforcer la gouvernance, à travers l’émergence d’une autorité indépendante de régulation du secteur. L’option de numérisation à portée de main des compagnies d’assurances, offre aussi un autre éventail de segments à attirer et à atteindre, à travers des produits innovants et alléchants. Cela, sans compter le segment de la finance et de l’assurance islamiques. En attendant, le chiffre d’affaires du marché algérien des assurances, toutes activités confondues, atteint 131,7 milliards DA (987,4 millions de dollars), en hausse de 4,9% par rapport à la même période de 2023.

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