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Conseil de sécurité de l'ONU sur Ghaza

Les états-Unis se heurtent aux veto russe et chinois

La Russie et la Chine ont brandi leur veto face au projet de résolution des Etats-Unis soumis jeudi soir au Conseil de sécurité de l’ONU. La raison en est que le terme « appelle » ou « demande » ne figure pas explicitement et, du coup, Moscou y a vu une manœuvre suspecte. « Nous ne sommes pas satisfaits par quelque chose qui n’appelle pas à un cessez-le-feu immédiat », avait prévenu l’ambassadeur russe adjoint à l’ONU, Dmitry Polyanskiy. « Quelqu’un joue avec la communauté internationale », a-t-il tancé. Le projet américain affirmait « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils de tous côtés, permettre la fourniture de l’aide humanitaire essentielle (…) », avec la « libération des otages encore détenus ». Après trois veto successifs dus à leur refus de toute mention d’« un cessez-le-feu immédiat, que s’est-il donc passé pour un tel revirement ? A cela, plusieurs hypothèses. La première tient au fait que l’administration Biden ne pouvait continuer à soutenir inconditionnellement les exactions sionistes contre une population civile assiégée et affamée, alors même que les manifestations n’ont cessé de dénoncer ce soutien dans les plus grandes villes américaines, notamment Washington. Joe Biden étant en campagne pour la présidentielle de novembre prochain ne pouvait faire la sourde oreille après le risque dont les récentes primaires ont constitué l’avertissement sans frais. L’autre hypothèse relève de l’exaspération des Américains ainsi que des familles des otages sionistes face à l’intransigeance de Netanyahu qui met son propre sort au-dessus de toute considération et poursuit l’agression criminelle pour satisfaire ses alliés fascistes au sein du gouvernement israélien. Washington donne donc le signal d’une évolution après le veto du 20 février, face à la résolution de l’Algérie, pour soutenir les « efforts diplomatiques » en faveur d’une « trêve de six semaines » porteuse de la libération des otages sionistes. Mais les pourparlers ont sans cesse buté sur les manœuvres d’un Netanyahu qui poursuit le génocide à la fois pour « pallier au déséquilibre démographique » et multiplier la colonisation des territoires palestiniens occupés. Il semble que le but réel de l’administration Biden qui lie au cessez-le-feu un certain nombre de pré-conditions dont certaines non formulées soit d’alarmer Netanyahu et son comité de guerre qui souhaitent maintenir l’ONU hors du champ diplomatique censé aboutir à une trêve. Du coup, le président français Emmanuel Macron a dit hier vouloir trouver « un accord » au Conseil de sécurité de l’ONU sur la base d’un texte français, après le veto de la Russie et la Chine. « Nous avons un projet de résolution avec plusieurs partenaires régionaux, en particulier du monde arabe, pouvant lever les veto qui se sont exprimés sur la proposition américaine »a-t-il assuré Reste l’aspect positif du changement de position des Etats-Unis qui parlent, maintenant et d’une manière claire, du nécessaire cessez-le-feu, en attendant qu’ils en découvrent l’extrême urgence.

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