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Le Hamas «étudie» une contre-proposition de trêve à Ghaza

Aux USA et en Europe, les étudiants secouent les campus

Sans rejeter le projet de trêve, le Hamas a réaffirmé ses exigences, «un cessez-le-feu permanent», le retrait de l’armée sioniste «de toute la bande de Ghaza», «le retour des déplacés dans leurs zones et lieux de résidence, et « l’intensification de l’aide humanitaire».

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé hier «étudier» une contre-proposition sioniste en vue d'une trêve dans les combats à Ghaza associée à la libération d'otages, un nouveau développement dans les pourparlers que l'Egypte tente de relancer.»Aujourd'hui, le Hamas a reçu la réponse officielle de l'occupation sioniste à notre position qui avait été remise aux médiateurs égyptiens et qataris le 13 avril», a déclaré le n°2 de la branche politique du mouvement, Khalil al-Hayya.»Le mouvement étudiera cette proposition et soumettra sa réponse une fois son étude terminée», a-t-il ajouté dans un communiqué publié tôt hier. Le Hamas avait indiqué dans un communiqué le 13 avril avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris sur une proposition de trêve avec l'ennemi sioniste, en insistant sur un cessez-le-feu permanent. Sans rejeter explicitement le contenu du projet de trêve, le mouvement palestinien y réaffirmait ses «exigences», soit «un cessez-le-feu permanent», le retrait de l'armée israélienne «de toute la bande de Gaza», «le retour des déplacés dans leurs zones et lieux de résidence, et «l'intensification de l'entrée de l'aide humanitaire». Les détails de cette contre-proposition n'ont pas filtré mais la presse sioniste évoquait plus tôt cette semaine la libération possible, dans un premier temps, de 20 otages considérés comme des «cas humanitaires».
Cette contre-proposition intervient alors qu'une délégation égyptienne est arrivée vendredi en Israël pour discuter d'un «cadre global pour un cessez-le-feu» à Ghaza, selon le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News, qui cite un haut responsable égyptien. Le ministère de la Santé palestinien a annoncé hier un nouveau bilan de 34.388 morts depuis le début de l'agression barbare sioniste, le 7 octobre. En 24 heures, au moins 32 morts supplémentaires ont été recensés, selon le communiqué qui fait état de 77.437 blessés en plus de 200 jours de bombardements et d'attaques aériennes et terrestres.
Sur le terrain, dans la nuit de vendredi à samedi, des Palestiniens ont fait état de frappes sionistes près de Rafah, où l'armée d'occupation dit se préparer à lancer une offensive terrestre en dépit des craintes de la communauté internationale. De nombreuses organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville où s'entassent un million et demi de Palestiniens, dans des camps, sans eau ni électricité. Vendredi, des avions sionistes ont tiré des missiles sur une maison du quartier Al-Rimal de la ville de Ghaza, dans le nord du territoire.»J'étais assis en train de vendre des cigarettes et soudain un missile est tombé, secouant toute la zone, suivi d'un autre missile, secouant à nouveau la zone. Nous nous sommes précipités et nous avons trouvé des martyrs, un homme, une femme et une petite fille», a raconté un témoin.
Après six mois et demi de bombardements aériens, de tirs d'artillerie et de combats au sol, l'agression nazie a dévasté Ghaza où l'ONU estime à 37 millions de tonnes la masse des débris et gravats à déblayer.
Le conflit a aussi migré à la frontière du Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée sioniste et le Hezbollah, tandis qu' au Yémen les Houthis ciblent le trafic maritime en mer Rouge.
Les manifestations contre l'agression génocidaire sioniste en cours ont gagné les universités européennes au moment où un vaste mouvement de solidarité avec le peuple palestiniens se déroulait dans les campus américains, a rapporté hier l'agence de presse Wafa. En France, de nombreux étudiants ont manifesté à l'université de Sciences Po, à Paris, pour dénoncer les crimes sionistes contre le peuple palestinien, scandant des slogans pro-palestiniens, et hissant le drapeau palestinien sur les fenêtres et au-dessus de l'entrée du bâtiment. Certains ont déployé le keffieh noir et blanc devenu un symbole de solidarité avec Ghaza. De plus, ils ont demandé à l'administration de l'université de «condamner» les agressions sionistes depuis le 7 octobre 2023. En Grande-Bretagne, chaque samedi, des manifestations de soutien à Ghaza ont lieu, à Londres et dans d'autres villes. Matt Beach, directeur du Centre politique britannique de l'Université de Hull, a déclaré que l'une des raisons pour lesquelles les manifestations violentes sur les campus britanniques ont diminué par rapport aux Etats-Unis, «est que la majorité des manifestations en Grande-Bretagne sont pro-palestiniennes et se déroulent tous les samedis».
Dans la capitale allemande, Berlin, la police a enlevé les tentes installées le 8 avril par les manifestants devant le Parlement, forcés de s'éloigner.

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