Le Burkina veut en finir avec le terrorisme

Les médias locaux burkinabé ont rapporté hier qu'une «importante base terroriste a été détruite au cours de la semaine écoulée par l'armée burkinabé, dans la région du Centre-Est du Burkina Faso», affirme- t-on. La lutte contre le terrorisme s'est renforcée ces derniers mois par le gouvernement en place qui a décidé de mettre hors d'état de nuire la quasi-totalité des groupes terroristes qui sévissent dans le pays. Mais c'est la première fois que l'armée burkinabé arrive a déloger les groupes terroristes en s'attaquant à l'essentiel à savoir toute une base qui nourrissait et protégeait lesdits groupes terroristes dans la majorité des régions du Burkina Faso.
L'Agence d'information du Burkina (AIB), a rapporté que «L'armée burkinabé a expliqué que l'opération avait eu lieu le 5 mars, alors qu'un important groupe terroriste projetait de s'attaquer aux populations et aux Forces de défense et de sécurité dans la localité deWelguemsifou de la région du Centre-Est. Les vecteurs aériens de l'armée ont frappé les terroristes avant que les soldats au sol n'engagent le combat contre les assaillants», a indiqué l'Agence burkinabé. Le gouvernement en place va investir dans cette affaire à même de maintenir le quadrillage sur ce qui reste comme groupe terroristes dans plusieurs régions du pays. D'ailleurs l'armée burkinabé est déterminée à éradiquer les groupes terroristes qui ont contribué grandement dans la détérioration politique, économique et sociale du pays. Dans ce sens, l'armée burkinabé a souligné que «Les forces du mal vont subir une sévère raclée, avec à la clé, plusieurs dizaines de terroristes neutralisés», a-t-elle asséné.
L'armée burkinabé a rappelé en outre que «plusieurs camions et citernes volés il y a quelques années, des centaines de fûts d'essence pleins, des armes, des vivres et d'autres matériels tels les radios commandes ont été récupérés», a affirmé le communiqué de l'armée burkinabé. Le Burkina Faso fait face surtout à l'ancienne puissance coloniale qui fait toujours dans les manoeuvres déloyales afin de saborder le nouveau processus politique qui s'es déclenché après le dernier coup d'Etat mené par Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso. L'Alliance des États du Sahel (AES), est une nouvelle stratégie de défense et de lutte contre e terrorisme par les trois pays qui se sont désengagés a se reconnaître en tant que membres au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Les trois pays du Sahel on signé une charte qui s'intitule Charte du Liptako-Gourma. Cette charte vise à asseoir «les bases de cette alliance qui promet de redéfinir la lutte contre le terrorisme et de remodeler les équilibres régionaux. Cet acte audacieux a ravivé les débats sur l'avenir du G5 Sahel, mais il ne s'arrête pas là. L'AES déploie une vision ambitieuse allant au-delà de la sécurité, visant l'indépendance économique et l'intégrité des États». Le Liptako-Gourma est une «zone des trois frontières, est une région partagée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Outre sa richesse en ressources naturelles telles que l'or, le diamant, l'uranium, le manganèse, le gaz et le pétrole, cette région est le théâtre d'attaques terroristes récurrentes depuis plus d'une décennie», expliquent les spécialistes de la question sécuritaire dans les pays du Sahel.
Le Burkina Faso a décidé de mener une nouvelle politique de lutte contre le terrorisme en s'affirmant en tant qu' Etat souverain rejetant toutes les formes d'ingérence et d'intervention de la part de l'ancienne puissance coloniale, à savoir la France.