{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Révision des subventions

Tout est fin prêt...

«Le gain réalisé avec cette révision de la politique des subventions, permettra de rehausser le niveau de vie du citoyen et assurer l'équité sociale.»

La commission chargée de réviser le système de subventions sociales sera installée, prochainement, pour concrétiser l'une des orientations centrales du président de la Republique,selon le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, qui a précisé lors de son passage, hier sur les ondes de la chaine 3, que «le président de la République prévoit l'installation d'une commission nationale, le 18 mai prochain pour l'étude des subventions, qui regroupe aussi des chefs de parti, et d'autres membres de différentes visions politiques,qui tâchera de mettre en place des subventions ciblées, destinées aux franges fragiles». En plus d'un ancrage juridique et constitutionnel, cette orientation demeure un axe important et déterminant pour l'application des politiques publiques inhérentes à la rationalisation des dépenses, dans la mesure où l'application des subventions ne fait pas de distinction entre les bénéficiaires et s'applique de façon systématiques a tous les citoyens, quelles que soient leurs conditions financières. C'est sur ce point nodal que le président de la République avait expliqué que «c'est l'ensemble des citoyens qui est concerné du fait que l'Etat subventionne, en amont, les produits de large consommation, comme la semoule, le pain, le lait, la farine et l'huile. Il y a également les subventions implicites, constituées, notamment de subventions aux produits énergétiques, le logement et des subventions de nature fiscale». Or, il fait savoir que l'effort que consent l'Etat pour maintenir cette politique sociale, coûte au Trésor public, chaque année, entre 12 et 14 milliards de dollars. Dans le détail, et selon les prévisions pour l'année 2022, l'enveloppe financière consacrée à la subvention des prix de produits de base comme les céréales, le lait, le sucre et l'huile alimentaire, avoisine les 315,5 milliards de dinars, représentant près de 53% du soutien destiné aux familles,qui est de 16% de l'ensemble des transferts. Pour ce qui est de l'enveloppe financière consacrée au soutien de l'Etat aux secteurs de l'habitat, elle est estimée à plus de 300 milliards de dinars.
Des dépenses en besoin de régulation et de maîtrise, dans la mesure où la conjoncture actuelle impose de revoir les système, à la faveur du principe de ciblage, qui n'altère en rien, la volonté de l'Etat à continuer à soutenir les ménages les plus fragiles. Cela étant, la commission semble avoir du pain sur la planche dans la mesure, où il s'avère sur le terrain, très compliqué d'aboutir à des critères méritocratiques, qui permettent la distinction ente les franges de la société. Un chantier qu'il va falloir creuser laborieusement pour canaliser les fonds nécessaires pour maintenir les transferts sociaux aux plus nécessiteux. Par ailleurs, il est clair que les retombées de cette politique et les effets du ciblage peuvent être positifs pour la relance économique. Dans le fond, l'installation de cette commission, vise la concrétisation d'un engagement capital du président de la République.. Ce qui lui permet, en l'occurrence, d'arriver à améliorer le cadre de vie des citoyens, sans occasionner des plaies pour le Trésor public, et en maintenant la politique de l'aide sociale. C'est ce qu'a précisé le président lors de son entretien périodique avec les medias «le gain réalisé avec cette révision de la politique de subvention, permettra de rehausser le niveau de vie du citoyen et assurer l'équité sociale. Finalement, il ne s'agit donc aucunement d'une levée de subvention sociale, mais d'un ciblage au profit des catégories méritantes».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours