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Comment le gaz doit contribuer au développement des pays producteurs

Quelles nouvelles cartes à jouer?

Le premier magistrat du pays, entend superviser ce 7e Sommet, qui devra accueillir les présidents et représentants des gouvernements parmi les plus prestigieux de ce monde.

L'Algérie annonce la couleur, en mettant à profit tous les moyens nécessaires pour la réussite de l'évènement attendu du 7e Sommet des pays exportateurs de gaz. C'est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui en a donné le ton, en consacrant deux réunions au sommet, importantes de par la teneur des points introduits à l'ordre du jour. En effet, accordant toute l'attention requise à ce 7e sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf), Abdelmadjid Tebboune a «présidé, jeudi, une réunion sur les préparatifs du 7e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf)», note-t-on dans un communiqué de la présidence de la République.
Bien que la teneur des discussions ou les points inclus à l'ordre du jour, n'ont pas été spécifiés, il est clair qu'à moins de deux semaines de l'évènement, l'évaluation du niveau des préparatifs liés à cet évènement majeur, tant au plan mondial que celui national, a été au coeur des discussions et des échanges. Le premier magistrat du pays, fidèle à sa démarche habituelle, entend superviser, de manière directe et personnelle, ce 7e Sommet qui devra accueillir les présidents et représentants des gouvernements parmi les plus prestigieux de ce monde. Des invités de marque que l'Algérie accueillera avec toute l'hospitalité et tout le confort requis, conformément aux us et traditions millénaires du peuple algérien.
Cette attention présidentielle requise à ce Sommet dénote, par conséquent, l'intérêt accordé par le président Tebboune à ce secteur névralgique, à plus d'un titre. Un intérêt qui s'est traduit par une revitalisation du secteur énergétique, à travers une relance des investissements et un renforcement des capacités de production et d'exportation, tout au long du premier mandat présidentiel. A priori, c'est le pôle de la recherche et de l'exploration qui a été doté de tous les moyens nécessaires et qui a bénéficié d'une attention particulière des instances suprêmes de décision dans le pays. En décembre 2022, lors de l'inauguration de la foire de la production algérienne, Abdelmadjid Tebboune avait affiché l'ambition de l'Algérie de doubler sa production gazière destinée exclusivement à l'exportation. «...J'espère qu'en 2023, nous atteindrons une production de 100 mds de m3 de gaz destinée exclusivement à l'exportation», devait-t-il préciser devant les responsables de la Compagnie nationale Sonatrach. D'ailleurs, durant ce mois précis, la Compagnie nationale des hydrocarbures avait annoncé un chiffre record des exportations de gaz vers l'Italie. En effet, avec 97 millions de m3/jour acheminés vers l'Italie, via le Gazoduc, Sonatrach avait enregistré un volume jamais atteint depuis 2011. Des investissements colossaux ont été consentis par l'État pour le développement de l'industrie du gaz en Algérie et renforcer les capacités d'exportation. Ainsi, au cours des quatre dernières années, l'Algérie a mis les bouchées doubles pour consolider, avant tout, sa position de fournisseur majeur et fiable de gaz pour les pays consommateurs, mais aussi pour garantir une sécurité et transition énergétique dans les normes. Premier exportateur africain de gaz naturel et septième mondial, l'Algérie exporte une moyenne de 27 milliards de m3 de gaz/an vers l'Italie qui, à terme, devrait se constituer en Hub énergétique européen incontestable.
L'Algérie se positionne, de ce fait, en tant que fournisseur énergétique fiable et principal de l'Europe et entend maintenir ce statut et, pourquoi pas, le développer davantage. Toutefois, l'Algérie demeure attachée aux vertus de l'équité et de la solidarité internationales, par la promotion de mécanismes de dialogue et de concertation conjoints entre les producteurs eux-mêmes, et entre ces derniers et les pays consommateurs. Pour le président de la République, la bataille mondiale du gaz se situe également autour des «défis du développement des techniques d'extraction et d'encourager l'investissement dans la recherche et l'élargissement des champs d'exploration, dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques, entre les pays producteurs et consommateurs, sur un même pied d'égalité», notait encore le Président. L'autre élément, fédérateur celui-là, a trait à une autre bataille relative aux prix ou contrats Spot imposés par les pays consommateurs.
Contrairement aux contrats moyen et long terme, les prix Spot ont cette tendance à léser les intérêts des pays producteurs et exportateurs de gaz. Actuellement, «les contrats de livraison de GNL dépassent souvent les 20 ans et ceux du gaz naturel par gazoducs sont tout juste du court à moyen terme», notent des experts. L'autre question à laquelle Alger accorde une attention particulière, c'est la place accordée au gaz, en tant que ressource propre alternative du futur, respectueuse de l'environnement, dans le mix énergétique mondial.

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