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Croissance économique, réserves de change, hausse de la valeur du dinar…

Les indicateurs financiers ‘’au vert‘’

Le ministre des Finances a adopté un discours pertinent alliant aussi bien les messages politiques que la réalité du terrain. Un langage des chiffres qui, d’ailleurs correspondent aux prévisions du FMI…

Le ministre des Finances, Laâziz Faid, a présenté, hier, de nombreux indicateurs attestant «la bonne santé» de notre économie. Plusieurs indicateurs sont au vert, dont celui de la croissance économique, qui a atteint un taux appréciable «de l'ordre de 4,1% en 2023», comme souligné par le ministre, qui intervenait lors d'une conférence de presse animée au siège de la tutelle, dédiée aux conclusions des réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, auxquelles il avait pris part la semaine dernière, à Washington (États-Unis), à la tête d'une délégation du ministère. Le ministre, au verbe ciselé, a précisé que «l'économie algérienne a réalisé une croissance de 4,1%, ce qui correspond presque aux prévisions du FMI». «Cette croissance résulte», a-t-il poursuivi, «de la performance robuste de plusieurs secteurs économiques nationaux, a estimé Faïd, mettant en avant les bons indicateurs réalisés grâce aux «efforts consentis par les pouvoirs publics».
Les efforts consentis par l'État sont considérables
À l'issue de la mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Chris Geiregat, fin décembre dernier à Alger, le responsable avant déclaré que «la croissance économique devait atteindre 4,2% en 2023, grâce à une croissance robuste dans les secteurs des hydrocarbures, de l'industrie, de la construction et des services». Il avait également souligné que «les perspectives, à court terme, sont globalement favorables. La croissance devrait rester forte en 2024, et l'inflation devrait se modérer». Sur ce registre, Faïd citera deux autres indicateurs positifs. «Le solde de la balance des paiements avait affiché un excédent de 6,53 milliards USD en 2023 et les réserves de change avaient progressé de 61 milliards USD en 2022 à 69 milliards USD en 2023, soit l'équivalent de 16 mois d'importations de marchandises», a-t-il révélé d'un ton rassurant. Quant aux exportations, celles-ci ont «reculé à 49 milliards USD en 2023, contre 56 milliards USD en 2022, sous l'effet de la baisse des prix du pétrole sur les marchés internationaux», a ajouté le ministre. Poursuivant, il a fait état de la quasi-stabilité de la dette publique qui ne dépasse pas les 48% du PIB en 2023. En posture de bon élève du gouvernement, Faïd a fait état de la hausse de la valeur du dinar. «La valeur du dinar algérien a augmenté de 4,5% par rapport au dollar américain», s'est-t-il réjoui.
La promesse du chef de l'État est, en effet, palpable. Tebboune avait, en effet, déclaré, fin mars dernier, que «la lutte contre l'inflation figure parmi les trois axes auxquels s'attelle l'État pour augmenter le pouvoir d'achat des citoyens, avec l'aspect social qui prévoit l'augmentation des salaires et l'institution de l'allocation chômage, ainsi que la défense de la valeur du dinar algérien». Dans le cadre de la lutte contre l'inflation, le département de Faïd prévoit «la mise en oeuvre d'une réduction significative des taux d'intérêt des banques». «C'est ce qui contribuera au financement de l'économie nationale et à l'augmentation des investissements». «Cette réduction aura également», a-t-il poursuivi, «un impact direct sur l'inflation». Les dépenses de l'équipement sont importantes, selon le ministre, et les mesures précitées témoignent de l'effort considérable accompli par l'État.
La machine financière tourne à plein régime
«Le processus d'adhésion de l'Algérie aux Brics est pratiquement achevé». «L'annonce sera faite officiellement dans les prochains jours, une fois le processus finalisé», a-t-il ajouté. La cotation de la Banque de développement local en Bourse a été également abordée par le ministre. Le procédé, sera selon le ministre, «entamé à partir de la prochaine rentrée sociale» a-t-il avancé. Il est attendu que l'ouverture du capital de la BDL marquera, à son tour, une «avancée historique» après le nouveau pas franchi par le CPA. «L'opération ayant concerné la BDL est une action ayant réussi à 100%. La bourse est passée de 13 milliards de DA à plus de 140 milliards de DA», a-t-il souligné. «De ce fait, le marché sera redéfini», a-t-il estimé. Non loin de cette optique le ministre a également révélé l'ouverture prochaine d'une nouvelle société d'assurance et la possible intégration de plusieurs sociétés publiques. Il a également mis en avant la contribution des institutions financières nationales, notamment les banques, au «financement de l'activité économique; le ministre a fait savoir que le Fonds national d'investissement avait contribué, entre 2023 et 2024, à hauteur de 500 milliards DA au financement de projets ferroviaires et miniers, notamment le projet de la mine de Ghar Djebilet et le projet de phosphate intégré». «Les banques ont accordé 10 750 milliards DA de crédits bancaires à l'économie» a-t-il révélé. «Les réformes est en cours dans le secteur bancaire, notamment en termes de numérisation, dont le processus est enclenché», a-t-il affirmé. «Le programme a touché différents services et structures du secteur des finances, pour la dématérialisation des opérations financières, à l'image de la direction générale des impôts, du Domaine national et des douanes». «Une démarche qui a été saluée par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, lors de leurs réunions de printemps» a conclu le ministre.
400 milliards USD de PIB dans quelques années
Le ministre des Finances, Laâziz Faid, a indiqué que la dynamique d'investissement et les indicateurs économiques positifs de l'Algérie lui permettront d'atteindre, voire de dépasser, les 400 milliards USD de PIB dans quelques années, précisant que son PIB actuel est de 32 000 milliards DA. Il a précisé que «l'Algérie occupe actuellement la troisième place en Afrique en termes de PIB», ajoutant que «grâce aux investissements nationaux et étrangers et au climat d'investissement propice, le PIB atteindra, voire dépassera les 400 milliards USD, comme l'avait affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Le ministre a rappelé que l'économie algérienne «dispose de grands atouts», qui seront, a-t-il dit, mis à profit pour appuyer le décollage économique. Le ministre a, par ailleurs, insisté sur l'importance du processus de numérisation de l'économie et des services du secteur des finances pour mettre un terme au phénomène du marché parallèle, relevant, à cet égard, que «le renforcement de l'inclusion financière et la simplification des opérations financières sont à même d'absorber le marché informel».

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