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Les Algériens retrouvent la joie de l’Aïd

Loin du virus, près du…cœur

Rien ne pouvait donc gâcher cette fête qui a été empreinte de retrouvailles, de joie, mais aussi de solidarité. Une belle image de l’Algérie comme on l’aime…

Un Aïd presque... normal! Après deux ans de cauchemars suite à la pandémie de la Covid-19, les Algériens peuvent, enfin, retrouver les joies de cette fête religieuse. Une célébration qui a coïncidé avec un week-end prolongé ou ils ont pu préparer comme il se doit la fin du mois sacré du Ramadhan. Ainsi, beaucoup de ceux qui habitent dans les grandes villes ont renoué avec le plaisir d'un Aïd à la campagne. Les grandes familles ont pu se retrouver, comme au bon vieux temps, pour profiter ensemble de ces moments conviviaux qui leur ont tant manqué. La fin de la prière de l'Aïd a sonné le début des festivités. Immédiatement après les fidèles ont échangé les voeux dans une ambiance que l'on pensait ne plus jamais voir après les restrictions imposées par la pandémie du Coronavirus. Les bises et les accolades ont fait leur grand retour. C'était ensuite le moment d'aller siroter un bon café accompagné de bons gâteaux préparés soigneusement par les maîtresses de maison. Entre-temps, les familles se sont rendues aux cimetières pour se recueillir sur les tombes de leurs disparus et prier Dieu Tout-Puissant de leur accorder Sa Sainte Miséricorde. Les bambins, eux, paradaient avec leurs nouveaux habits avant d'aller s'offrir de nouveaux jouets avec l'argent que les généreux «tontons» leur ont donné. Les douze coups de midi, sonnent l'heure du couscous. Il vient remplacer au pied levé la chorba qui a occupé les tables pendant un mois. Un grand repas familial que l'on aime tant où on échange les actualités politiques et footballistiques du moment. Après ce pur festin, certains ont choisi de piquer un petit somme alors que d'autres ont directement entamé les visites familiales pour partager leur joie de l'Aïd et la rencontre des proches. « Comme cela m'avait manqué de prendre dans mes bras mes grands- parents», soupire Nawel, une jeune médecin qui a tenu a raconté ce moment privilégié sur les réseaux sociaux. «J'étais comme une petite fille qui attend patiemment de pouvoir se rendre chez son papy et sa mamie qui habitent au bled, à des centaines de kilomètres de mon lieu de résidence actuelle», rapporte t-elle. «Je n'ai pas pu les voir durant ces deux dernière années de peur de leur transmettre ce satané virus», précise-t-elle. Nawel avoue, avec beaucoup de nostalgie, avoir eu l'impression d'être revenu 20 ans en arrière, quand la maison des grands- parents était la plus merveilleuse destination au monde», assure t-elle.«Ce petit moment simple de la vie m'a rappelé l'importance de pouvoir avoir ses proches près des... yeux», rétorque-t-elle. Un message qui résume parfaitement l'ambiance qui a régné durant ces deux jours de fête. Rien ne pouvait donc gâcher cette fête. Pas même «l'intox» qui a circulé, durant la matinée du premier jour de l'Aïd, sur le verdict de la FIFA concernant le match Cameroun -Algérie. C'est dire à quel point les Algériens ont passé un Aïd joyeux! Tout comme le mois de Ramadhan,au-dela de la cherté des prix, qui a été aussi festif que ceux de «l'avant- Corona». La cherté des prix, les tensions sur l'huile et le lait en sachet, ne sont venus aucunement perturber cette joie. Les familles les plus nécessiteuses ont pu compter sur la solidarité inconditionnelle de leurs compatriotes pour passer cet obstacle sans trop d'encombres! Un élan d'entraide et d'unité nationale comme seuls les Algériens savent le faire, qui a permis que tous puissent avoir des «ftours» bons et chauds. Il s'est, d'ailleurs, poursuivi durant les deux jours de l'Aïd avec des actions de solidarité pour les enfants malades ou les pensionnaires des maisons de retraite. Cette jeunesse algérienne que le président Tebboune a qualifiée de vrai trésor du pays a encore une fois montré son humanisme, son nationalisme et sa grande valeur. Elle s'est rendue dans les hôpitaux ou hospices pour que ceux qui n'ont pas la chance de passer l'Aïd chez eux profitent quand même de sa joie. Cadeaux, gâteaux et autres activités culturelles étaient de circonstance. Membres du mouvement associatif ou simples groupes qui se sont créés sur les réseaux sociaux, ils ont pu en un temps record s'organiser pour mettre un sourire sur le visage de ces personnes qu'on a tendance a oublier. C'est l'Algérie telle qu'on l'aime...

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