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Marché de la viande

Les intermédiaires dans le collimateur

Les prix élevés de la viande d'agneau sont dus au grand nombre d'intervenants dans la vente au détail.

Mettant le doigt sur la plaie, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, s'est penché sur l'épineux problème du marché de la viande, lors de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation. Il a ainsi estimé que «la hausse des prix des viandes était injustifiée, au vu de la stabilité des prix des aliments de bétail sur le marché mondial. Il est nécessaire de réduire le nombre d'intermédiaires en vue de maîtriser ces prix».Un constat qui en dit long sur les pratiques douteuses qui continuent de miner le marché des viandes et sur la nécessité impérieuse de remédier à cette situation. Il faut dire, cependant, que dans les faits, les arguments du ministre sont aussi réels qu'imparables. Il dénonce une réelle désorganisation orchestrée par des intermédiaires qui usent de motifs fallacieux afin de maintenir la flambée des prix. Il souligne, a ce titre, que «les prix élevés de la viande d'agneau sont dus au grand nombre d'intervenants dans la vente au détail, d'autant que la marge bénéficiaire s'élève à 800 DA/kg chez le détaillant. Ainsi, la hausse des prix des viandes blanches est injustifiée, notamment au regard de la stabilité des prix des matières premières telles le maïs et le soja, qui n'ont pas connu une hausse entre mars et octobre».
La situation est d'autant plus inexplicable, tenant compte des nouvelles dispositions de prise en charge des besoins des agriculteurs et les facilitations accordées par les pouvoirs publics. Axée sur des objectifs contenus dans une vision générale, la régulation du marché des viandes est le maillon fort d'une longue chaîne de réformes inhérentes à la restructuration du secteur agricole. Cette dernière s'articule, selon le ministre, autour de l'impératif de «diversifier l'offre agricole, en augmentant la contribution à la croissance, en diversifiant les produits, réduisant les importations et renforçant les exportations». Il faut dire que sur ce plan, l'Algérie a enregistré des avancées plus que notables. L'ouverture sur les marchés étrangers s'est exprimée, ces dernières années, par une reconnaissance, sans ambiguïté, de la qualité des produits, du potentiel qui reste à exploiter et, notamment, des capacités de l'Algérie à élargir ses bases de production et de création de richesse. À ce titre, le ministre est revenu sur l'importance de «développer la production agricole via l'élargissement des zones irriguées, en augmentant la production des cultures stratégiques, en rationalisant l'utilisation des terres et de l'eau, et en soutenant l'investissement, en particulier dans les wilayas du Sud». Il y a lieu de convenir que le travail colossal effectué pour extirper le pays des méandres de la désorganisation, commence à donner des résultats probants. L'engouement grandissant de partenaires étrangers afin d'investir dans le secteur, reflète, à plus d'un titre, l'importance des changements opérés en matière d'amélioration du climat des affaires, notamment sur le volet des garanties et des assurances. C'est dans cette optique que la représentante de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en Algérie, Irina Kouplevatskaya-Buttoud, n'a pas manqué de mettre en avant l'importance des réformes engagées, précisant: «J'ai énormément de respect pour tout ce qui a été entrepris à tous les niveaux. L'Algérie a d'innombrables atouts et capacités, dont le formidable capital humain, en vue de concrétiser la sécurité alimentaire.»

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