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Les pays musulmans entre coopération et solidarité

Les enjeux du nouveau monde

L’Algérie et la Turquie pourront jouer un rôle prépondérant au niveau des Nations unies dans la perspective de convaincre les puissances du moment.

Les travaux de la
17e conférence de l'Union des parlements des pays membres de l'organisation de la coopération islamique (Upci), se sont achevés sur fond d'entente concernant la nécessité d'accentuer les efforts à même de renforcer le lien entre les pays musulmans, faisant de la solidarité et de la coopération le ciment qui consolidera la nation musulmane. C'est le contenu défendu par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil et le président de la grande Assemblée nationale de Turquie, Mustafa Sentop. Ils ont appelé «le Monde musulman à conjuguer ses efforts pour définir les priorités afin de faire face aux défis inédits imposés, en raison de plusieurs variables», affirme-t-on.
Cet appel renseigne sur les enjeux qui impactent le Monde musulman et les défis qu'il doit relever pour faire face aux menaces géostratégiques dont il est la cible par des puissances qui ont tant touché le Monde musulman comme espace «pétrolifère» et un enjeu stratégique pour leur mainmise et leur hégémonie néocoloniale.
Pour les deux présidents, Salah Goudjil et Mustafa Sentop, la question palestinienne constitue la toile de fond de la solidarité et de la coopération des pays musulmans, dans la perspective d'atteindre l'objectif essentiel, à savoir la résolution définitive de la question via la reconnaissance de l'indépendance de l'Etat palestinien. À ce propos, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a souligné que «l'Algérie, étant la présidente actuelle de l'Upci, adoptera le message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune adressé, dimanche, aux conférenciers, comme feuille de route. L'Algérie soutiendra la Palestine jusqu'à la libération et l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Al Qods comme capitale», a-t-il martelé. L'Algérie et la Turquie ont du poids dans le Monde musulman, qui sera traduit par la coordination entre les deux pays via leurs Parlements et autres institutions, afin d'accélérer le processus du règlement de la question palestinienne et baliser le terrain pour l'approche pacifique, soit le moyen le plus idoine afin de réaliser la paix tant attendue. L'Algérie et la Turquie pourront jouer un rôle prépondérant au niveau des Nations unies dans la perspective de convaincre les grandes puissances qui disposent du droit de veto. La coordination efficace entre l'Algérie et la Turquie et les autres pays dont le poids est décisif dans le Monde musulman, pourrait se transformer en un déclic salvateur quant au règlement de la question palestinienne et stopper les violations qui se poursuivent, dans les territoires occupés, par l'entité sioniste. Le président du Conseil de la nation a rappelé, en présence du président la grande Assemblée nationale de Turquie, Mustafa Sentop, que «la doctrine de la diplomatie algérienne est fondée sur la non-ingérence dans les affaires des autres pays, tout comme elle n'accepte aucune immixion dans ses affaires, choisissant toujours le dialogue pour surmonter les divergences politiques», a-t-il asséné.
L'Algérie milite pour un monde multipolaire, où la décision internationale ne se fera pas au détriment de la majorité des pays souverains et membres de l'ONU et en recourant à la «déraison du plus fort» comme mode opératoire, par les grandes puissances.
Le Monde musulman est confronté à une situation peu reluisante sur le plan économique et en matière de maîtrise de la technologie pour pouvoir dessiner les contours de sa propre politique, au niveau international. Les travaux de la 17e conférence de l'Union des parlements des pays membres de l'organisation de la coopération islamique (Upci) ont montré que les enjeux des pays musulmans doivent être vus avec sérieux et attention.
Le Monde musulman traverse l'une des pires étapes dont le désenchantement et le retard scientifique et technologique sont devenus une sorte de «fatalité».
Cette situation ne peut en aucun cas permettre au Monde musulman d'avoir une place prépondérante et impose ses desiderata à l'aune des recentrages et des reconfigurations qui vont impacter le monde actuel, dans la perspective d'asseoir un nouvel ordre international.

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