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Annaba

Les dernières retouches

Tout doit être fin prêt pour le mois sacré à Annaba où les préparatifs se poursuivent sur fond de consommation « made in bladi ».

Le pari se joue sur trois fronts. De la disponibilité des produits de large consommation jusqu’à l’accessibilité de leurs prix en passant par les conditions d’hygiène. Pour le réussir, les autorités locales multiplient les sorties d’inspection dans les différents marchés de proximité à Annaba. Preuve en est : les spéculateurs sont dans le collimateur des pouvoirs locaux qui, a priori, affichent une ferme intention de frapper d’une main de fer toutes formes de fraudes. En tout cas, c’est ce que reflètent les visites inopinées dans les marchés de proximité où le chef de l’exécutif s’est rendu en se mêlant à la foule pour constater de visu la réalité du marché, notamment en ce qui concerne les prix. Pour l’heure, la satisfaction des citoyens est là. C’est ce qui ressort des déclarations et témoignages de nombreux chefs de famille apostrophés, au marché de l’avant-port, El Maâli et El Hadjar entre autres. Des espaces de proximité où rien ne manque et à des prix aussi accessibles que concurrentiels, comme souligné par Ahmed, ce père de famille, retraité de son état. « C’est nettement mieux que l’extérieur et même que l’année dernière », a-t-il lancé avec beaucoup de satisfaction.
« Les prix sont abordables et les produits alimentaires sont à la portée des retraités comme nous », a fait savoir le retraité qui a estimé « qu’ entre 60 DA/ kg et 100 DA/kg pour les légumes, c’est du rêve. Quant aux fruits c’est selon, mais ils sont tout de même accessibles ». Devant le stand de la viande rouge et blanche, c’est l’absence des interminables chaînes. La disponibilité en grandes quantités des viandes rouges importées ne suscite plus la frénésie des consommateurs. À 1150 DA/kg, le compte y est pour tout le monde. La viande blanche par contre, même si elle est encore relativement chère, en raison du prix de l’aliment qui dépend de la bourse ; elle demeure néanmoins accessible entre 460 DA et 480 DA/ kg. De même pour les œufs qui, selon le calibre et la couleur, sont cédés entre 450 et 530 DA/ la plaque. S’agissant de l’huile de table, la farine et la semoule, pas besoin d’aller dans le détail. Leurs prix sont à la portée de tous, car ils ont été plafonnés à la faveur de la nouvelle loi de finances, qui prévoit que la TVA ne sera pas calculée sur les ventes. Une aubaine pour les vendeurs pour réaliser une marge bénéficiaire conséquente même en baissant les prix. Les légumineuses n’ont pas dérogé à la règle. Ces produits importés et subventionnés par l’État ont vu leur prix plafonné à 380, 300 et 280 DA pour les légumes secs. Les stades représentant la Ccls d’Annaba, dans les divers marchés de proximité des 12 communes de la wilaya veillent à la disponibilité de ces produits en grandes quantités. Outre ces produits alimentaires de base, les marchés de proximité ont présenté cette année, une large gamme de produits, une opportunité pour le consommateur pour découvrir le produit local « made in bladi ». Des produits jusque-là méconnus par le consommateur. C’est pour dire l’importance des visites effectuées par le wali aux différents secteurs des productions de l’agroalimentaire de la wilaya d’Annaba.

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