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Les avantages collatéraux

Non seulement, la naissance de nouvelles compagnies va permettre de créer de l'emploi mais la concurrence permettra d'augmenter l'offre, de baisser les prix et d'améliorer la qualité du service offert.

L'Algérie prend son envol. En décidant de rouvrir le secteur des transports au privé, le pays a fait un grand bond en avant. Pas moins de 15 autorisations ont été accordées à des opérateurs privés pour l'exploitation du transport aérien et 11 autres dans le transport maritime. C'est une réelle révolution annoncée, hier, par le ministre des Transports! Avec la fin du monopole de l'État, le secteur va connaître une réelle mutation. L'ouverture du ciel et de la mer va donner un véritable coup d'accélérateur à l'économie nationale. Non seulement, la naissance de nouvelles compagnies va permettre de créer de l'emploi, mais la concurrence générée par la libération permettra d'augmenter l'offre, de baisser les prix et d'améliorer la qualité du service offert. Elle réduira également la facture d'importation des services qui, faut-il le rappeler, coûte annuellement pour le transport 12,5 milliards USD, dont 3,4 milliards USD uniquement pour les frais du transport maritime de marchandises. Ces milliards de dollars qui profitent aux armateurs étrangers sont à considérer comme une perte sèche à l'heure où le pays compte ses sous. De plus, la réduction de la facture des importations est un des chevaux de bataille du gouvernement. Une opération d'envergure, historique qui est menée dans un contexte financier difficile dicté par une crise sanitaire qui a pour particularité de plomber l'économie nationale. Autre avantage et pas des moindres, l'accroissement des exportations algériennes au sein de la zone de libre-échange africaine. Il s'agit là, faut-il insister, d'un choix stratégique de l'Algérie qui veut arracher une part d'un marché pesant au moins 3 000 milliards de dollars. Ce qui permettra au pays de réussir son décollage économique. Le président Tebboune, et après avoir terminé ses réformes politiques, a promis que l'année 2022, sera celle de la révolution de l'économie nationale. Il avait entamé la première étape en levant la règle du 51/49, à l'exception des secteurs stratégiques. Il a par la suite donner des orientations claires, afin que toutes les contraintes qui peuvent entraver le processus d'investissements, soient levées. Dernièrement, le chef de l'État a exhorté, de nouveau, son gouvernement à accélérer la finalisation de l'ouverture des transports maritime et aérien, annoncé en août 2021. À cette époque, le président avait clairement déclaré qu'il n'y avait «aucune objection» à la création de banques privées et de compagnies de transport aérien et maritime de marchandises et de voyageurs. L'Algérie donc, qui a ouvert son secteur industriel au privé, vient de céder celui des transports et devra bientôt desserrer l'étau sur le secteur bancaire. Reste maintenant à l'État de mener à terme son plan d'urgence pour la relance d'Air Algérie et Algérie Ferries, afin que les deux compagnies étatiques puissent faire face à la concurrence et veiller à exercer son rôle de régulateur. 

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