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Solidarité ramadhanesque dans la capitale

Les Africains et les Syriens émerveillés

Une virée dans les restos ramadhanesques démontre, si besoin le nombre croissant d’étrangers qui s’y rendent tout le mois du jeûne.

L’Algérie est un havre de paix et de sécurité pour des milliers d’étrangers, dont des Africains, des Soudanais et des Syriens. Particulièrement durant le Ramadhan, ces différentes communautés évoluent dans un climat de sérénité et de quiétude, à travers les différentes villes et quartiers du pays. Qu’ils soient en situation irrégulière, en situation de travail légal, en mission ou pour des études en Algérie, ces étrangers arrivent à profiter de cette ambiance, de cette occasion religieuse et à trouver leurs comptes.
À l’instar des grandes villes du pays, la capitale vit au rythme de la prise en charge de ces milliers de jeunes et de familles africains en Algérie.
Une devise chère aux Algériens durant ce mois ramadhanesque : aucun étranger, quel qu’il soit, chrétien, musulman, athée ou autre, ne doit rester sans manger. C’est le mois de la rahma et de la solidarité. Et ce n’est pas un vain mot. Cela dit, ce sont les jeunes Africains qui écument, en grand nombre, les quartiers et les restaurants de la Rahma, tandis que les familles préfèrent s’installer devant les lieux de culte des grandes villes. Devant les mosquées, ils sont des dizaines de familles, d’enfants et de jeunes filles africaines, issus du Mali, du Niger, du Nigeria à s’installer devant ces lieux de culte durant tout le mois de Ramadhan.
Une virée dans les restos ramadhanesques démontre, si besoin est, le nombre croissant d’étrangers qui s’y rendent tous le mois du jeûne. Mais les Africains subsahariens ne sont pas les seuls à occuper cet espace.
Des familles syriennes et autres s’installent devant ces lieux en quête de repas et d’aides diverses, dont des vêtements de l’Aïd. Chaque fin de journée, des fidèles et autres âmes charitables du voisinage garnissent les tables de ces nombreuses familles, agglutinées devant les différentes mosquées, depuis le premier jour du mois sacré. De temps à autre, des groupes de jeunes qui paraissent égarés prennent position devant la mosquée, avant d’être invités à s’installer pour être servis. C’est impressionnant cette quantité de nourriture qui est servie à ces familles, au grand bonheur des enfants et des plus jeunes. Salades variées, bourek, plats de résistance avec de grosses quantités de viande et de poulet, tadjine hlou, des jus et des limonades à volonté, rien ne manque à la table de ces étrangers durant ce mois de piété.
Un peu plus loin, dans les recoins des quartiers de la capitale, de jeunes Nigériens, Maliens et autres de l’Afrique subsaharienne trouvent refuge dans les chantiers de construction où ils sont pris en charge.
Moussa et Ousmane, deux jeunes Nigériens travaillant dans des chantiers de construction dans le quartier des Sources, impressionnés par l’élan de solidarité, nous confient qu’ils adorent vivre le mois de Ramadhan en Algérie. «C’est vraiment une ambiance féerique pour nous. Ça relève du surréel.
Tout le monde est gentil avec nous. En plus des gens qui nous emploient, nous avons droit à beaucoup d’égard de la part de nos collègues, mais aussi du voisinage.
Bien que nous ayons le choix d’aller manger à la mosquée ou dans un restaurant de la Rahma», note le jeune maçon Moussa.
Pour Ousmane, son compatriote et ami de chantier, «c’est la première fois que je vis le Ramadhan en Algérie.
C’est impressionnant cet élan de solidarité chez l’ensemble des Algériens».

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