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Plus de 100 manifestations dans 54 villes contre la normalisation

Le réveil du peuple marocain

Ces marches «sont aussi pour la patrie, la terre et le peuple ainsi que pour le présent et l’avenir de la nation».

Plusieurs villes marocaines ont été le théâtre, ce vendredi et hier, d'imposantes marches contre la normalisation avec l'entité sioniste. À l'appel du Groupe d'action national pour la Palestine et le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, des dizaines de milliers de Marocains ont battu le pavé dans de nombreux endroits du royaume. L'Instance marocaine de soutien aux causes de la nation, à l'origine de cette séquence de protestation, affirme avoir organisé plus de 100 manifestations dans 54 villes marocaines. Une véritable démonstration de force face au Makhzen. Il lui sera très difficile de cacher la colère du peuple. Laquelle n'est pas près de retomber puisque, disent les organisateurs, d'autres manifestations sont prévues aujourd'hui. Principalement deux marches populaires à Casablanca et Tanger. Les manifestants ont scandé des slogans contre toutes les formes de normalisation avec l'entité sioniste. Ils n'ont pas manqué, non plus, de condamner avec la plus grande fermeté l'agression génocidaire sioniste actuellement en cours contre la bande de Ghaza. Au même titre que des rassemblements organisés en Algérie, les manifestations au Maroc sont coïncidé avec la commémoration du double anniversaire de la Journée de la Terre et de la Journée mondiale d'El-Qods. Si en Algérie, les manifestations se déroulaient avec le soutien des autorités locales, au Maroc, par contre, la répression était la réponse du Makhzen. Dans les deux pays, les citoyens ont dénoncé le déplacement forcé de la population assimilé à un crime contre l'humanité au regard du droit international.
Les exigences des manifestants marocains concernaient plus particulièrement les «accords de la honte» entre Rabat et Tel-Aviv. Les dizaines de milliers de voix ont appelé à l'annulation de tous les accords de normalisation du Makhzen avec l'entité sioniste. Ils ont également dénoncé le pseudo-«groupe d'amitié» maroco-sioniste dont ils ont exigé la dissolution.
Le courage des Marocains est à souligner, sachant la férocité de la répression, soutenue ouvertement par l'entité sioniste et tue par ses alliers occidentaux. Parmi les militants courageux marocains, on retient Abdel Hafid Al-Sreiti, coordinateur du Groupe d'action national pour la Palestine. À la tête de la marche organisée à Rabat, Al-Sreiti a expliqué le premier objectif de ces marches: soutenir la Palestine et la résistance. Un autre militant, Abdelsamad Fathi, le coordinateur national adjoint du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, a révélé que l'organisation qu'il représente, ainsi que de larges couches de la population au Maroc ne veulent pas de l'entité sioniste dans leur pays. Il affirmé que les manifestations de ce vendredi, comme toutes celles qui l'ont précédé, valent «un référendum populaire explicite contre la normalisation imposée à la société marocaine et menaçant son existence». Porteuses du slogan «Engagement à faire tomber la normalisation», ces manifestations ont pour objectif de maintenir la mobilisation, autant qu'il le faut, jusqu'à parvenir à l'objectif que les Marocains libres se sont assigné. Fathi déclarera que cette mobilisation, qui n'est pas près de faiblir, «est non seulement pour la Palestine, mais aussi pour la patrie, la terre et le peuple, ainsi que pour le présent et l'avenir de la nation». Une prise de conscience nécessaire pour donner à la société un horizon plus lointain que la seule personne du roi, dont on sait parfaitement qu'il ni ne gouverne ni ne règne sur le royaume.

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