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Discours historique du président Tebboune

«Le succès est total»

Le chef de l’état a transmis à ses pairs une ambition, certes grande, mais à la portée du Forum…

Le Sommet des chefs d'État et de gouvernement des pays exportateurs de gaz est un succès éclatant. De par le niveau d'organisation, le nombre record de chefs d'État participants et la puissance d'une Déclaration d'Alger qui a donné le ton à ce que sera la gouvernance multilatérale du gaz naturel. Les partenaires du Gecf prendront bientôt la mesure des résultats du Sommet d'Alger. Et le président de la République en a donné un avant-goût dans son discours inaugural du Sommet. Abdelmadjid Tebboune a d'emblée mis en avant l' «avenir commun prometteur» du gaz naturel dans un contexte de transformation profonde de la gouvernance mondiale, à travers les soubresauts qui agitent des zones anciennement dominantes, mais qui, présentement montrent des signes de faiblesse. La donne énergétique apporte aux pays membres du Gecf l'opportunité de se placer en acteur majeur de la nouvelle géopolitique qui se dessine. Mais cet avenir probable ne connaîtra de concrétisation qu' «à travers l'élargissement et l'intensification du dialogue et de la concertation entre et avec les acteurs», assure le président Tebboune dans son allocution. Et c'est justement tout l'intérêt du Sommet dont les résultats «nous aideront à nous acheminer vers notre vision commune», souligne le chef de l'État. Dans son allocution, il a transmis à ses pairs une ambition, certes grande, mais à la portée du forum, en raison notamment du poids de ses membres. Abdelmadjid Tebboune expose cette ambition en termes clairs et note la nécessité «d'élaborer une vision commune pour la préservation des intérêts des producteurs et des consommateurs de gaz». La clarté de la vision n'empêche pas la complexité d'une démarche basée sur le dialogue et la concertation avec des pays habitués à consommer une énergie peu chère, voire bradée. Aussi, faut-il faire montre de «détermination à renforcer son rôle et à mettre en avant sa contribution à la sécurité mondiale de l'énergie», suggère le chef de l'État. Le dialogue est une vertu, mais c'est également une exigence qu'il va falloir imposer aux consommateurs-partenaires. Dans l'argumentaire, le président Tebboune évoque la nature même de cette énergie qui, dit-il, «joue un rôle essentiel dans la réalisation du développement durable et la satisfaction des besoins mondiaux de plus en plus croissants en énergie». Cette double fonction responsabilise le Gecf et ouvre des perspectives formidables à l'humanité, en ce sens que l'émergence du Forum des pays exportateurs de gaz hâte l'avènement du nouvel ordre mondial multipolaire. Il reste que la prise de conscience quant à l'utilité du gaz naturel, «source d'énergie abondante, abordable et amie de l'environnement, en sus d'être un soutien à la complémentarité des sources d'énergies renouvelables», interpelle également en raison, principalement de son rôle cardinal «dans le développement durable, et son utilisation en tant que ressource propre aux côtés des énergies nouvelles et renouvelables», fait remarquer le président de la République. Ces aspects, pour le moins positifs suffisent-ils au bonheur de l'humanité? La réponse est assurément non, puisque l'aspiration du «progrès technologique dans ce domaine, les contrats à long terme, les prix justes et les politiques encourageant l'investissement dans le domaine énergétique», constituent autant d'objectifs à atteindre et consolider. C'est pour cela que «nous devons faire face aux défis actuels, renforcer le dialogue et l'action multilatérale qui mène à la concrétisation des objectifs arrêtés lors de la création de notre Forum», a affirmé le chef de l'État. L'autre fonction importante du Sommet tient à l'opportunité qu'il offre aux premiers décideurs des pays exportateurs de gaz d'«approfondir la coopération, à travers l'échange de vues, d'expériences et d'expertises», note le président de la République. Plus que cela, ce genre de rencontres bi-annuelles instaure «un dialogue stratégique entre les différents acteurs des marchés gaziers». Ce dialogue est plus que nécessaire pour «tracer le processus futur de cette ressource énergétique vitale pour le développement et son utilisation». En cela, le chef de l'État s'est voulu précis en accordant au gaz naturel la fonction primordiale de «combustible propre aux côtés des énergies renouvelables». C'est donc une énergie de transition, même si cette même transition est appelée à durer plusieurs décennies encore. Un laps de temps qui place les pays du Gecf, l'Algérie compris, dans l'axe de la décision économique mondiale. Mais faut-il préciser que cet «axe» sera bâti sur un grand principe celui du dialogue et de la coopération que le président Tebboune espère renforcés. «D'une part, et entre les exportateurs et les importateurs, d'autre part, en vue de garantir les approvisionnements en gaz et la stabilité du marché mondial», explique Abdelmadjid Tebboune. 

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