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Confinement de 20h à 6h du matin, fermeture des lieux publics, interdiction des rassemblements et actions coercitives

Le président décrète des mesures strictes

Rassurant, le président a préconisé le calme et d’éviter la panique lors de la répartition de l’oxygène et son utilisation. Il a également appelé à adopter une attitude plus sereine face au flux important des malades.

Très attendues, les décisions du premier Conseil des ministres regroupant les membres du gouvernement Benabderrahmane ont confirmé la rumeur insistante sur un retour à un confinement plus strict. En effet, face à la hausse inquiétante des cas de Covid-19 et après avoir pris connaissance des derniers développements de la situation épidémiologique dans le pays à la suite d'un exposé de son Premier ministre, le président de la République a décidé de réaménager les horaires du couvre-feu nocturne de 20h00 à 6h00 du matin dans les 35 wilayas les plus touchées par la pandémie pour une durée de 10 jours. Il a aussi décidé de relever le niveau de la fermeté au plus haut point dans l'application des mesures de protection. Il s'agira aussi, dans toutes les wilayas concernées par le confinement partiel, de la suspension de l'activité de transport urbain et ferroviaire des voyageurs durant les week-ends, de la fermeture de certaines activités (marchés de ventes des véhicules d'occasion, salles de sports et omnisports, maisons de jeunes et centres culturels), de la limitation à la vente à emporter pour les cafés, restauration, fast-food et espaces de vente de glace, la fermeture des espaces de loisirs et de détente, des lieux de plaisance et des plages. Tout type de rassemblement et de regroupement familial (mariages, circoncision ou autres) est interdit. Les ser-vices de sécurité sont instruits à l'effet de veiller scrupuleusement à l'application de ces mesures et de sévères sanctions sont prévues. Par ailleurs, le chef de l'Etat qui a salué l'engouement des citoyens quant à la vaccination, a appelé à doubler les opérations de sensibilisation à grande échelle par les médias afin d'augmenter le taux de vaccination au niveau national. Il a aussi instruit à l'effet d'augmenter davantage le taux de vaccination dans les wilayas à forte densité de population, en tant que premières sources d'infection. Abdelmadjid Tebboune a fixé un objectif immédiat de vacciner 2,5 millions de personnes dans la capitale et 50% de la population des wilayas d'Oran, Constantine, Sétif et Ouargla. Il s'agit aussi de parachever le processus de vaccination des personnels administratifs, au niveau national et local, et de porter la prévention au plus haut niveau, notamment dans les espaces commerciaux clos, considérés comme première source d'infection. S'agissant des perturbations, enregistrées depuis quelques jours, dans l'approvisionnement en oxygène des établissements de santé et qui ont poussé plusieurs professionnels du secteur à lancer une alerte à l'asphyxie des personnes atteintes du coronavirus, le président Tebboune a préconisé le calme et d'éviter la panique lors de la répartition de l'oxygène et son utilisation. Il n'a pas manqué, cependant, d'ordonner de procéder immédiatement au lancement d'une large opération d'entretien et de renouvellement des infrastructures et équipements d'oxygène au niveau des établissements hospitaliers et d'acquérir, dans l'immédiat, des unités mobiles d'approvisionnement en oxygène. Rassurant, le président a annoncé l'acquisition graduelle par l'Algérie, tout au long des deux prochaines semaines, de 9.000 unités de concentrateurs d'oxygène à usage individuel dont le premier lot de 1050 unités a déjà été réceptionné hier. Abdelmadjid Tebboune a également appelé à adopter une attitude plus sereine et pondérée face au flux important des malades au niveau des établissements hospitaliers «d'autant plus que le taux de remplissage des structures sanitaires ne dépasse pas actuellement les 56% des capacités d'accueil». Il faut dire que la situation épidémiologique dans le pays s'est nettement détériorée ces dernières semaines. Le ministre Benbouzid, lui-même, l'a qualifiée d'«inquiétante». Le docteur Bekkat Berkani a parlé, lui, d'«un état d'urgence sanitaire» alors que l'institut Pasteur a averti sur «une accélération de l'activité du variant delta qui, au 15 juillet, a supplanté tous les autres variants, représentant 71% des virus circulant». L'IPA prévoit même un taux supérieur à 90% dans les semaines à venir. C'est la raison qui a amené, hier, le professeur Abderrahmane Benbouzid à exiger des directeurs de l'ensemble des établissements hospitaliers et des directeurs de la santé, de renforcer les capacités d'accueil en aménageant des espaces supplémentaires dans des hôtels ou encore des salles de sport et cela en prévision d'une éventuelle hausse des contaminations. Il a, enfin, donné des instructions pour l'association du secteur privé à la campagne nationale de vaccination.

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