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Il insiste sur le départ du gouvernement Bedoui

Le forcing de Rahabi

Si l’actuel Exécutif part, à qui allons-nous confier les portefeuilles de souveraineté ?

Le coordinateur du Forum du dialogue national, Abdelaziz Rahabi, insiste, persiste et appuie : le départ du gouvernement est une condition sine qua non pour la réussite du dialogue national. « L’actuel gouvernement est une extension du gouvernement de Bouteflika ». « Le maintien du gouvernement actuel est, certes, stipulé par la Constitution, cependant la logique de s’attacher à la Constitution et à la solution constitutionnelle est désormais inutile, partant du principe que la solution politique à même de faire sortir le pays de la crise actuelle est recherchée, aujourd’hui plus que jamais », a répété l’ancien diplomate dans un entretien qu’il a accordé au confrère arabophone El Khabar. Aux yeux de Rahabi, le seul verrou qui entrave d’aller vers une solution salvatrice pour le pays est ce gouvernement Bedoui. Il abandonne carrément le préalable du départ du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah comme le revendique le Mouvement populaire à chaque manifestation du vendredi et les étudiants tous les mardis, Rahabi explique qu’il s’agit « d’augmenter les opportunités consensuelles et aller vers le dialogue » qu’il lie à toutes les questions qui se posent sur la scène politique pour relever l’importance d’ouvrir la porte du dialogue sans exclusion, affirmant, parvenir à une issue démocratique à la crise que traverse le pays. Il déplore, dans le même entretien, l’inexistence d’une nouvelle élite politique apte à adopter le dialogue escompté, en conséquence, à «l’inhumation de l’action politique ces dernières années». Rahabi a affirmé que «nous n’avons pas consacré la culture du dialogue, sauf que nous nous y précipitons seulement en moment de crise», c’est d’ailleurs là une problématique qui peut tirer une réponse de «la dynamique» émanant des assises du dialogue. L’Etat devrait, en contrepartie, «donner des signes positifs quant à son intention d’entamer un dialogue sérieux et responsable pour aboutir à une véritable présidentielle à travers laquelle les Algériens élisent leur président en toute liberté». Cela, dit-il, exige la présentation d’une série de concessions possibles qui « ne compromettent pas les revendications du Hirak populaire ». Considérant, à ce propos, qu’ « en principe, tout peut être soumis au dialogue », et qu’il « est certain qu’à mesure que la crise se prolonge et prend de l’ampleur, nous perdons davantage de temps », Rahabi a ajouté que « nous devons entamer le dialogue et consentir des concessions ». Or, pour le gouvernement Bedoui, il refuse toute concession. A force d’insister uniquement sur le départ de l’Exécutif actuel, Abdelaziz Rahabi a fini par soulever bien des interrogations de nombreux observateurs. L’ancien ministre de la Communication ne précise pas les modalités de ce départ. Renvoyer le gouvernement Bedoui est-il une fin en soi ? A qui confier les portefeuilles de souveraineté comme l’intérieur, les affaires étrangères et la justice ? Des questions auxquelles Rahabi n’esquisse pas de réponses.

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