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L'intérêt de la nation est dans celui du citoyen

Le chef de l'État s'intéresse au «bien-être social des citoyens» et à la consolidation des «acquis déjà réalisés».

Le président de la République a fortement insisté dans son message sur le «maintien de l’unité des rangs». Cette unité existe bel et bien. Et c’est grâce à cette qualité du peuple algérien que le pays a su surmonté des épreuves très difficiles. Nourri par le sacrifice d’un million et demi de martyrs, l’union sacrée autour de la nation est plus que nécessaire, présentement, «dans un monde instable et en perpétuelle mutation, aux niveaux régional et international».
Le chef de l’État fait un constat objectif, lorsqu’il évoque des «tentatives hostiles ciblant le pays», par les forces qui nourrissent cette instabilité et travaille à empêcher l’émergence d’un monde multipolaire. L’Algérie est l’un des acteurs susceptible de jouer un rôle central en Afrique en faveur de l’avènement d’un monde meilleur. D’où ces tentatives. La réponse doit être interne et le chef de l’État l’entrevoit dans «l’adhésion de tous au processus de réformes pour l’édification» de la nouvelle Algérie et «la contribution positive au parachèvement des chantiers lancés dans le but de diversifier l’économie nationale». Dire cela un 24 février renvoie à l’intérêt qu’accorde l’État au «bien-être social des citoyens» et la consolidation des «acquis déjà réalisés», comme autant de tremplins à l’unité qu’il va falloir renforcer pour faire échouer toute tentative de déstabilisation du pays. Dans son message aux Algériens, le président de la République a mis en avant l’effort fourni par l’État pour répondre au besoin légitime des citoyens. Un devoir historique pour une République née sur la promesse d’un État social, comme l’a signifié la Déclaration du 1er novembre 1954. De fait, l’intérêt accordé par le président Tebboune «à la réunion des meilleures conditions au profit des travailleurs», s’est effectivement matérialisé par une série de mesures, de décisions et d’initiatives, pour le moins courageuses qui n’ont pas de précédent dans les annales de la République, à l’image de l’institution de l’allocation chômage ou le relèvement du point indiciaire pour les fonctionnaires et la suppression de l’IRG pour les salaires de moins de 30 000 dinars. Le chef de l’État a mis en évidence le relèvement du niveau et du volume des transferts sociaux. Il a également insisté sur la réforme du système fiscal. L’objectif de l’opération est de rapprocher les plus bas salaires d’une vie décente. La réforme de l’IRG a en effet permis d’améliorer le pouvoir d’achat de 2800000 travailleurs. Le président de la République a rappelé dans le même message que «la valorisation des allocations et pensions de retraite et l’achèvement d’intégration de plus de 500000 bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle et sociale dans des postes d’emploi permanents». Il reste que toutes ces initiatives n’empêchent pas l’écoute des travailleurs, à travers leurs syndicats.
À ce propos, le président Tebboune ne va pas par quatre chemins et exprime sa disponibilité au dialogue. Il estime même nécessaire de susciter la culture du dialogue dans les rapports entre l’État et les organisations syndicales. Sans prétendre remplacer les syndicats dans la défense des intérêts des travailleurs, le président de la République place les mesures prises, ces quatre dernières années, au profit des bas salaires, des retraités et des chômeurs parmi les 54 engagements pris devant les Algériens pour son mandat présidentiel. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des valeurs de Novembre qui évoquent le caractère social de l’État algérien, mais également dans le cadre de la sauvegarde de la dignité du citoyen, principal défenseur de la nation.

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