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Premier Conseil des ministres pour le gouvernement Benabderrahmane

L'Exécutif sur les chapeaux de roue

Au menu du premier Conseil des ministres réunissant l'Exécutif d'Aïmene Benabderrahmane, il sera question de quatre grands dossiers urgents: la pandémie, les collectivités locales, la promotion des exportations et la crise de l'eau.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, rassemblera, aujourd'hui, et pour la première fois depuis sa nomination le 7 juillet dernier, le gouvernement de Aïmene Benabderrahmane. Ce sera là, l'occasion pour le chef de l'Etat de procéder à l'installation officielle du nouvel Exécutif. Certes, le temps passé entre la nomination et l'installation est assez important, mais le retard enregistré dans la tenue d'un Conseil des ministres trouve son explication dans l'atteinte du Premier ministre par la Covid-19, à peine 3 jours après la formation de son gouvernement. Testé positif au coronavirus le 10 juillet dernier, Aïmene Benabderrahmane a été dans l'obligation de se mettre en confinement pendant une semaine, conformément aux consignes médicales, avant de refaire son test. Complètement rétabli, le Premier ministre se retrouvera, aujourd'hui, autour de la grande table du palais d'El Mouradia pour présenter au président son premier exposé portant sur les aménagements des mesures sanitaires prévues dans le cadre de la prévention contre la pandémie du coronavirus. Aïmene Benabderrahmane, ancien ministre des Finances dans le gouvernement Djerad, ne sera sûrement pas dépaysé. Tout autant que la majorité de ses ministres, 17 plus exactement, des ex-membres de l'Exécutif Djerad, qui ont été reconduits dans l'actuel gouvernement. Les nouveaux détenteurs de portefeuilles ministériels auront, eux, besoin d'un peu plus de temps pour retrouver leurs marques. À l'exception de Karim Hasni, le nouveau ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, ces nouveaux ministres ne seront pas sollicités lors de ce premier Conseil des ministres. En fait, au menu de la réunion, il sera question de quatre grands dossiers urgents: la pandémie, les collectivités locales, la promotion des exportations et la crise de l'eau. En ce qui concerne la crise sanitaire et en raison d'une évolution inquiétante de la situation épidémiologique, le Premier ministre devra présenter un exposé portant sur les nouveaux aménagements à mettre en place pour faire face à la 3ème vague causée principalement par le variant Delta. Ce sont ces aménagements, examinés, validés ou réajustés par de nouvelles orientations du chef de l'Etat, qui constitueront les importantes décisions attendues, aujourd'hui, pour freiner la hausse vertigineuse des contaminations. Il ne s'agira sûrement pas, uniquement, d'un réaménagement des horaires de confinement, mais peut-être aussi de fermeture de certains lieux publics, de faire le point sur l'augmentation des capacités des structures sanitaires, de la crise d'oxygène et de l'avancement de l'opération de vaccination. Une plus grande rigueur pour faire respecter le confinement, le port du masque, la distanciation sociale ou encore l'interdiction des fêtes et des rassemblements, sera exigée du ministre de l'Intérieur des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Ce dernier aura la charge d'exhorter les walis à plus de fermeté. Il sera aussi interpellé pour préparer la tenue des élections locales qui devront avoir lieu avant la fin de l'année en cours. Kamel Rezig, ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, qui se maintient à ce poste depuis janvier 2020, devra lui aussi présenter un exposé. Il s'agira probablement de la nouvelle liste de produits interdits à l'importation en Algérie via la formalité de domiciliation bancaire. La liste en question sera prochainement communiquée à l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers. Il serait question principalement de certains produits blancs, ainsi que les kits CKD et SKD. De même que certains matériaux de construction. Kamel Rezig devrait également faire état de l'avancement du dossier de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC ainsi que sérier les opportunités offertes par l'ouverture des frontières terrestres avec le Niger en vue d'intensifier les échanges commerciaux entre Alger et Niamey. Faire le point sur la promotion des exportations à travers la Zlecaf, effective depuis le début de l'année en cours, figurera sûrement dans l'exposé du ministre surtout que la relance de l'économie nationale à travers la diversification des exportations constitue la priorité du gouvernement Benabderrahmane. Enfin, l'intervention de Karim Hasni, fraîchement installé à la tête du ministère des Ressources en eau, et de la Sécurité hydrique, sera la plus attendue. Ce dernier a hérité d'un secteur très sensible dans une conjoncture très délicate.
L'Algérie vit un stress hydrique grave et l'alimentation en eau potable se fait de plus en plus rare. Des émeutes de l'eau éclatent ici et là et le ministre doit impérativement et rapidement trouver des alternatives pour faire face à la colère citoyenne. Ce qui n'est pas du tout évident car avec toute la bonne volonté, il faudra un certain temps pour mettre en place la stratégie retenue par les pouvoirs publics, à savoir l'intensification des forages et la multiplication des stations de dessalement.

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