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Développement

L’Algérie face aux nouveaux enjeux

L’histoire de l’Algérie est millénaire devant remonter de la période des Numides à la période romaine, du kharidjisme et de la période de la dynastie des Almohades en passant par la période de l’occupation espagnole et ottomane et de la colonisation française de 1830 à 1962.

L’Algérie célèbre le 1er novembre 2022 l’anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale qui coïncide avec la 31e session du Sommet arabe qui constitue un grand évènement avec les développements, les mutations et l’escalade de risques marquant les scènes régionale et internationale. Lors du référendum d’autodétermination de l’Algérie où les électeurs ont eu à se prononcer par «Oui» ou par «Non» sur la question suivante : «Voulez- vous que l’Algérie devienne un État indépendant, le « Oui’ » l’emporte par 99,72% (5994000 sur 6034000 votants et 530000 abstentions). La France reconnaît l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet et celle- ci est proclamée le 5 juillet 1962. L’histoire, fondement de la connaissance et de l’action future, une nation sans son histoire étant une nation sans âme. L’histoire de l’Algérie est une histoire millénaire devant remonter de la période des Numides à la période romaine, du kharidjisme et de la période de la dynastie des Almohades en passant par la période de l’occupation espagnole et ottomane et de la colonisation française de 1830 à 1962.(voir A. Mebtoul google.com 2010) . Après plusieurs décennies d’indépendance politique, l’Algérie est toujours à la recherche de son destin, une transition inachevée et les défis qui l’attendent, avec un monde en plein bouleversement préfigurant d’importantes mutations géostratégiques, entre 2022/2023
Toute politique de développement envisageable sur la période 2022/2025/2030 n’aura de chance d’aboutir que si d’abord l’on tient compte des trajectoires du passé, afin de ne pas renouveler les mêmes erreurs. Cela implique la mise en place de nouvelles institutions débureaucratisées et décentralisées, une refonte de l’État et un minimum de consensus social pour la mise en œuvre, tout projet étant forcément porté par les acteurs politiques, sociaux et économiques.
D’où l’importance pour l’Algérie de se défaire du mythe de la rente issue des exportations de matières premières brutes et semi-brutes et du . mythe, celui de l’importance des réserves de change issues de la rente comme signe de développement. Une nation ne pouvant distribuer plus que ce qu’elle produit, attention donc à la dérive salariale ne pouvant que conduire à la dérive inflationniste qui pénalise les couches défavorisées et sans relancer la machine économique. Cependant, durant cette conjoncture difficile, la cohésion sociale est vitale, et il faudra tenir compte de la pression démographique, souvent oubliée, étant une véritable bombe à retardement, avec plus d’un million de naissances chaque année entre 2015-2022, contre environ 600 000 dans les années 2000, devant avoir un taux de croissance minimum de 8/9% par an pour absorber la demande d’emplois additionnelle qui s’ajoute au taux de chômage actuel entre 350.000/400.000 emplois par an. Aussi, il y a lieu de procéder sans complaisance à un examen très lucide de la situation pour mieux réagir dans plusieurs segments de la vie économique et sociale, tels: l’éducation-formation, le savoir pilier du développement, la santé, la modernisation de l’agriculture, la culture financière des acteurs économiques, l’efficacité de l’administration, la relance des entreprises à travers une nouvelle politique industrielle, lutter contre les déséquilibres régionaux et les inégalités sociales, la formation civique et politique de la jeunesse et tant d’autres domaines. Avec le développement des réseaux sociaux, les partis traditionnels et les sociétés civiles servent de moins en moins d’intermédiation sociale et cela n’est pas propre à l’Algérie: l’opposition est atomisée et les nombreux micro-partis et organisations dites «société civile» peu efficaces pour mobiliser la population, déconnectés de la réalité du nouveau monde. Une profonde restructuration de la société s’impose afin de s’adapter à la perpétuelle évolution, n’existant pas de situation statique.
Lorsqu’un État émet des règles qui ne correspondent pas à la réalité de la société, celle-ci émet ses propres règles avec le développement de la sphère informelle, servant transitoirement de soupape social, qu’aucun gouvernent depuis l’indépendance politique n’a pu éradiquer qui contrôlé plus de 50% de l’activité économique car s’étant attaqué aux apparences et non pas à l’essence .
C’est que la prospérité ou le déclin des civilisations de l’Orient et de l’Occident a clairement montré qu’une nation sans bonne gouvernance et sans son élite est comme un corps sans âme. Les expériences historiques montrent clairement que le régime politique - à ne pas confondre avec l’État, au sens épistémologique du terme - qui est un sous-ensemble du système politique, que les tensions que connaît le système, ou celles qu’il est appelé à connaître, doivent être recherchées dans les dysfonctionnements ou les crises d’autorité qui surgissent périodiquement, et depuis longtemps, au plus haut niveau de l’État. Dans le cadre, il s’agit d’éviter des dépenses inutiles que l’on voile par de l’activisme reflétant une panne d’idées, habitués à dépenser et non à gérer à partir de normes standards et le principal défi est d’ améliorer la gouvernance et de lutter contre la mauvaise gestion et corruption.. Dans la pratique des affaires, il n’existe pas de sentiment, et l’attrait de l’investissement productif, - y compris les services à valeur ajoutée, et qu’il soit étranger ou national - repose principalement sur huit facteurs: premièrement, sur une visibilité dans la démarche socio-économique à moyen et long terme, supposant une planification stratégique, évitant des décisions au gré de la conjoncture; - deuxièmement, de profondes réformes structurelles institutionnelles, macro-et micro- économiques, afin d’attirer les investisseurs créateurs de valeur ajoutée; - troisièmement, sur la levée des obstacles bureaucratiques centraux et locaux qui constituent le facteur essentiel du blocage, car trop de procédures alors que l’investisseur agit en temps réel, en fonction des opportunités à travers le monde, et pas seulement en Algérie.
Quatrièmement, sur la réforme du système financier, lieu de distribution de la rente qui n’a pas fait sa mue depuis l’indépendance politique car l’enjeu énorme du pouvoir se limitant à des aspects organisationnels techniques; - cinquièmement, sur la réforme du système socio-éducatif fondé sur les nouvelles technologies: disposer d’une main-d’œuvre non qualifiée à bon marché n’est plus un atout d’actualité avec l’avènement de la quatrième révolution économique mondiale fondée sur l’économie de la connaissance; - sixièmement, sur l’efficacité des start-up: malgré des compétences, elle restera limitée sans une base économique et des institutions efficientes adaptées au digital et à l’intelligence économique, et cela au risque de renouveler les résultats mitigés, malgré de nombreux avantages, de tous ces organismes dédiés à l’emploi des jeunes; - septièmement, sur l’épineux problème du foncier, car actuellement le mètre carré est trop cher et souvent les autorités attribuent du terrain sans viabilisation ni utilités: routes, téléphone, gaz, électricité; - huitièmement, éviter des changements récurrents des cadres juridiques et l’instabilité monétaire.
Quelle conclusion tirer ? Depuis fort longtemps et pas seulement durant la période actuelle, l’Algérie semble chavirer un moment et reprendre avec hésitation ses équilibres à un autre moment. Pourtant, au-dessus de tout, l’Algérie reste un pays dynamique, plein de vitalité, qui se cherche et cherche sa voie. La nouvelle configuration politique, pour aller vers une nouvelle République, doit prendre en charge tant les mutations internes de la société algérienne que la nouvelle architecture des relations internationales tenant compte de notre riche histoire car l’histoire est le fondement de la connaissance et de l’action future. L’Algérie et cela est reconnue par la majorité de la communauté internationale, face aux nouveaux enjeux du monde transition numérique et énergétique (voir le débat Pr Abderrahmane Mebtoul Radio Beur/Fm Paris diffusion le 30/10/2022 17h sur l’Algérie face aux enjeux géostratégiques et TV- LCP Paris chaine parlementaire sur le réchauffement climatique et la sécurité mondiale diffusion le 31 octobre 2022 à 22h30 heure Algérie en présence de plusieurs experts disponible du YouTube ) a toutes les potentialités sous réserve d’une nouvelle gouvernance et la valorisation du savoir pour devenir un acteur stratégique au niveau de l’espace méditerranéen et africain. 

*Professeur des universités et expert international

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