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Fiat 500 made in Algérie

Feu vert pour le crédit

Le marché connaîtra une pression, jusqu’à ce que d’autres usines d’assemblage soient lancées.

Après avoir caracolé à 2635000 DA. Pour la version entrée de gamme. Le prix de la Fiat 500 qui a amorcé sa courbe descendante dès avril dernier, poursuit son mouvement baissier pour s'afficher, désormais, à
2179000 DA. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, la voiture est officiellement accessible via le crédit bancaire. Produite à l'usine Fiat d'Oran, elle bénéficie, en effet, du financement bancaire à travers la formule du crédit à la consommation, ce qui ne peut que réjouir les Algériens qui sont nombreux à vouloir rouler à bord d'un modèle qui sent bon le neuf. Fiat El Djazaïr vient donc d'annoncer, le lancement commercial de son fameux «Pot de yaourt» à savoir la mini citadine 500 Hybride produite à Tafraoui. Les pré-commandes sont de fait ouvertes pour l'acquisition de cette petite italienne, avec le concours des banques. Disponible en deux versions: Hybrid Cult et Hybrid Dolce Vita, la voiture est éligible au crédit à la consommation en partenariat avec les banques BNP Paribas El Djazaïr et Al Baraka Banque d'Algérie pour un financement islamique. La Fiat 500 est mue par un moteur hybride 1.0 de 70 CV, avec boîte manuelle à six rapports. Très attendue par les banques et leurs clients, la formule du crédit bancaire, marque, assurément, une nouvelle étape laquelle est à inscrire à l'actif de la marque italienne sur le marché algérien, notent les observateurs. Ce lancement commercial de la mini citadine Fiat a lieu une année après son arrivée sur le marché national. Il augure, assurément, d'une meilleure visibilité sur le marché automobile en général, de même qu'il envoie un message fort quant aux possibilités énormes qui s'offrent à l'industrie automobile naissante en Algérie. Il rend compte surtout que le site de production Fiat de Tafraoui tient toutes ses promesses et honore un investissement qui se chiffre à des millions d'euros. «La première tranche d'investissement de Stellantis et de ses fournisseurs s'élèvera à plus de 200 millions d'euros pour la construction du site industriel à Tafraoui dans la wilaya d'Oran», indiquait le directeur de Stellantis chargé de la région Mena (Middle-East & North Africa), Samir Cherfan. Concernant le taux d'intégration du projet, celui-ci atteindra 30% en 2026, incluant l'emboutissage des tôles, la fabrication de la caisse, la peinture et la localisation de nombreuses commodités comme les sièges, les câblages, l'habillage plastique, le poste de conduite, l'échappement, les batteries, les pare-chocs, les pneus et les fluides. Était-il précisé de même source, en mars dernier. Pour revenir au crédit automobile, disons que ce dernier est le vrai sésame qui permettra aux citoyens d'acquérir enfin un véhicule, surtout que les banques associées, particulièrement celles opérant dans le domaine de la finance islamique, participent au financement jusqu'à une moyenne de 80% du prix de la voiture, en fonction du revenu mensuel du candidat au crédit. De l'avis des financiers de ces banques qui attendaient de pied ferme la disponibilité des véhicules produits localement, il va falloir composer avec «une pression» au lancement de l'opération due à la forte demande par rapport à l'offre et ce, soutiennent-ils, jusqu'à ce que « d'autres usines d'assemblage soient lancées pour répondre à toutes les demandes».

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