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HAMID BESSALAH EST CATÉGORIQUE

«Djezzy ne sera pas cédé aux Sud-Africains»

«Toute transaction concernant la vente de OTA doit se faire dans le respect de la législation nationale», a souligné le ministre.

L´Etat veut Djezzy. Pour ce faire, le gouvernement est prêt à mettre son veto si les négociations entre Orascom Telecom Holding (OTH) et l´entreprise sud-africaine MTN aboutissaient à un accord de vente de l´opérateur de téléphonie mobile.
C´est ce qui ressort des déclarations de Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l´information et de la communication. Ce dernier qui s´est exprimé sur la question en marge de la célébration de la Journée mondiale des TIC a été clair. «Si des négociations sont menées actuellement entre OTH et l´opérateur sud-africain pour la vente de Djezzy, on n´en acceptera pas les résultats et ils seront rejetés», a réaffirmé le ministre. Hamid Bessalah a ajouté que «toute transaction concernant la vente de OTA doit se faire dans le respect de la législation nationale».
Il a ensuite réaffirmé le droit de préemption de l´Etat algérien sur toute cession de l´opérateur de téléphonie mobile à un opérateur étranger. Interrogé sur l´éventualité que l´opérateur saisisse la Cour internationale d´arbitrage, le premier responsable du secteur a répondu: «Nous réagirons en conséquence», sans donner de détails. M.Bessalah n´a pas manqué cette occasion pour rappeler le contenu du communiqué qui a été rendu public par son département à la fin du mois d´avril dernier à propos de ce dossier.
Cette mise au point précisait que «le gouvernement s´oppose au projet de transaction entre MTN et Orascom, en ce qui concerne la société OTA et s´oppose ainsi à tout transfert total ou partiel de propriété de cette entreprise de Orascom vers MTN».
«Toute transaction concernant donc OTA sera nulle et non avenue, et pourrait aboutir au retrait de la licence de téléphonie concédée à cette entreprise de droit algérien. Dans le cas où Orascom entend se désengager de OTA, il lui reviendra d´en discuter les termes, selon les règles universelles, avec l´Etat algérien», pouvait-on lire sur ce document.
M.Bessalah a ensuite tenu à clarifier la situation et dissiper les malentendus à propos des récentes déclarations qu´il a faites ainsi que celles du ministre des Finances, jugées somme toute contradictoires. Il a ainsi indiqué qu´«il n´y a aucune contradiction (...) nous sommes en contact permanent avec OTA et non avec les propriétaires de la société, à savoir OTH», ajoutant: «Nous attendons que OTH annonce qu´elle n´est plus en consultation avec la société sud-africaine, qu´elle prenne attache avec le gouvernement et précise ses intentions aux autorités algériennes pour commencer à ce moment-là les négociations.»
Pour revenir à la rencontre d´hier, le ministre a indiqué que les TIC contribuaient grandement aux mutations socioéconomiques, en facilitant la vie, le travail et les loisirs aux différentes catégories de la population. Selon M.Bessalah, les services rendus par ces technologies sont, désormais, aussi nécessaires que les autres besoins fondamentaux, tels l´approvisionnement en eau potable, les réseaux d´assainissement et l´alimentation en électricité.

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