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Djerad promet de faciliter l'acte d'investir et réclame la mobilisation des acteurs économiques

«Créez de la richesse!»

Le Premier ministre veut une économie moderne et diversifiée. Il fait confiance aux hommes d'affaires pour relever ce défi. Il compte faire évoluer les mentalités...

Quelle économie pour l'Algérie de demain? Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a profité de la Conférence nationale sur le Plan de relance économique pour donner sa vision des bases sur laquelle doit se construire le futur du pays. Comme l'avait souligné le président de la République, mardi dernier, le chef de l'Exécutif est revenu sur la crise de confiance entre les différents acteurs de la machine économique. Une crise due à une décennie de prédation de la part d'une caste qui a pillé les ressources du pays. Pour le gouvernement, cette page doit être tournée pour laisser place à une coopération «efficiente» avec de vrais capitaines d'industrie créateurs de richesses. «L'Algérie est à un tournant décisif de son histoire, au regard des défis auxquels elle est confrontée, ce qui nécessite de se tourner vers l'avenir», a souligné le Premier ministre avec beaucoup d'optimisme. Pour lui, la situation économique actuelle et le renouveau politiques sont une occasion en or pour l'Algérie afin de se reconstruire sur de nouvelles bases. Il a appelé dans ce sens à l'édification des fondements d'une économie nouvelle, selon une vision participative entre le gouvernement et les opérateurs économiques sur la base de la confiance mutuelle. «La situation que connaît le pays actuellement offre l'opportunité d'opérer un essor pour l'édification d'un dialogue et d'un partenariat entre toutes les parties et à tous les niveaux», a-t-il soutenu. «Les pouvoirs publics seuls, ne sauraient résoudre tous les problèmes, de même pour les investisseurs, d'où la nécessité d'une cohésion entre les deux parties», a-t-il insisté non sans demander à cesser de diaboliser les opérateurs économiques. «On doit arrêter de remettre systématiquement en question le nationalisme des hommes d'affaires», a pesté Abdelaziz Djerad tout en insistant sur la nécessité de mettre un terme à la crise de confiance entre les différentes parties. «C'est le seul moyen d'élaborer une méthodologie efficace de travail, et arriver aux résultats escomptés», a-t-il répliqué avant d'offrir un premier gage de confiance au patronat. Il s'agit de la fin de la distinction entre les entreprises du secteur public et privé. «Toutes les entreprises sont égales. Le plus important, est le rôle joué par cette entreprise quel que soit le secteur auquel elle appartient. Seule la performance compte», a-t-il assuré.
Le chef de l'Exécutif semble donc donner des garanties aux entrepreneurs sur une facilitation de leurs investissements et la dépolitisation de l'économie nationale. «Travaillez, créez de la richesse, on est là pour vous aider», est le message qui ressort de l'intervention du Premier ministre. Il a, d'ailleurs, donné l'exemple du thème de l'atelier qui a inscrit l'ouverture du domaine des mines aux opérateurs privés. Il a indiqué que l'Etat oeuvrerait à ouvrir le champ devant les opérateurs économiques locaux et faciliter leurs investissements dans ce secteur qui revêt un intérêt particulier.
Les pouvoirs publics ont donc décidé de faciliter l'acte d'investir. L'Etat aura un rôle de contrôle et d'accompagnement aidant les forces vives à créer cette richesse qui nous permettra enfin de sortir de la dépendance des hydrocarbures. Pour cela, les responsables locaux, notamment les walis, auront un rôle prépondérant dans l'exécution de ce nouveau plan. Ils ne doivent plus être des exécutants, mais de vrais managers à même de se débrouiller pour répondre aux besoins des populations, mais surtout de créer une synergie économique. Ils sont appelés à mettre en place les meilleures conditions possibles pour les investisseurs. Un nouveau rôle qui va être incorporé dans leur cursus de formation puisque l'Ecole nationale d'administration (ENA) va changer de nom. Elle s'appellera désormais l'Ecole de management public. Celle-ci doit produire une nouvelle élite devant adopter une nouvelle méthode de gestion des affaires publiques. Car, comme l'avoue le Premier ministre lui-même, «il est difficile de transmettre le
message de modernisation de l'économie nationale à des encadreurs imprégnés d'une certaine logique administrative». Cette rencontre sonne-t-elle la fin de la gestion bureaucratique de l'économie nationale? Wait and see...

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