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7e Sommet du Gecf

Alger, capitale mondiale du gaz

Le 7e Sommet d’Alger redessinera l’avenir du gaz, en tant que ressource énergétique propre du futur.

Les lampions s'allumeront sur le 7e Sommet du gaz à Alger, ce 29 février 2024, trois jours durant, au sein du CIC «Abdelatif Rahal» dans la prestigieuse capitale algérienne, dans un contexte mondial marqué par des tensions majeures autour des sources d'énergie. Ainsi, les regards restent braqués sur le sommet du gaz dans la capitale algérienne et, éventuellement, les décisions qui en découleront, notamment pour ce qui est des prix à revoir et des quotas mis sur le marché mondial.
A priori, la Déclaration d'Alger qui sera discutée à plusieurs niveaux de responsabilités, notamment ministériel et celui des experts et responsables sectoriels, reste très attendue et très épiée du reste. Il convient de souligner, dans ce contexte, que les pays membres du forum détiennent plus de 70% des revenus gaziers et de la production mondiale. Cela est d'autant plus crucial, que la réunion du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf), se tient dans un contexte de géopolitique mondiale en prise à des tensions multiples exacerbées. Cela, sans compter les interférences et les pressions exercées par les grandes puissances de ce monde. Toutefois, ce qui rend ce sommet assez particulier et d'une importance stratégique, c'est cette jonction évoquée entre le Gecf et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).
Une nouvelle qui n'est pas pour enchanter certains trusts internationaux, soucieux de maintenir annexés les prix du gaz à ceux du pétrole. Aussi, l'attention particulière portée au sommet de cette année, tient du fait de la géopolitique mondiale exacerbée par les conflits et les tensions au Proche et Moyen-Orient, dont les répercussions sur les marchés mondiaux ne se sont pas fait attendre.
Pour les pays émergeants ou en voie de développement, non producteurs d'hydrocarbures, une telle situation met les économies respectives face à des défis réels et inextricables. Alors que pour les pays du tiers-monde, c'est une autre paire de manches. Mais cet état de fait n'est pas le seul facteur à l'origine de ce regain d'intérêt pour la question. La déclaration pertinente du président de la République, Abdelmadjid Tebboune autour de l'intérêt annoncé et accordé par l'État algérien à cette manifestation d'envergure, a eu l'effet boomerang au sein des staffs d'experts et d'observateurs de la scène énergétique mondiale.
Il faut dire que depuis les deux principales crises majeures vécues par le monde entier, le marché énergétique, gazier en particulier, a été soumis à une instabilité et à des perturbations majeures. La Déclaration d'Alger est de, ce fait, très attendue et très observée de par le monde. Pourquoi? Tout d'abord, le Sommet d'Alger permettra, à coup sûr, de renforcer les alliances et de rétablir les équilibres au sein des marchés mondiaux du pétrole et du gaz. Plate-forme de discussion et mécanisme important de réflexion, mais aussi de dialogue et de concertation autour des grandes questions liées aux marchés gaziers, le forum des pays exportateurs de gaz constitue, de ce fait, une voie royale dans le traitement de ces questions majeures. Aujourd'hui, le 7e Sommet d'Alger devra redessiner les contours du marché du gaz dans le monde et rétablir les équilibres, en faveur d'une plus grande maîtrise de la scène énergétique mondiale. Le sommet prévisible du gaz en Algérie constituera, à n'en pas douter, une étape charnière supplémentaire dans l'histoire glorieuse de l'industrie pionnière du gaz en Algérie. Le potentiel d'expérience, de maîtrise et de position de leader continental du marché gazier, sans compter sa position géostratégique de fournisseur énergétique fiable, pèsera dans la balance des discussions et des décisions qui en résulteront. Ainsi, le 7e Sommet devra consacrer le rapprochement attendu des pays producteurs de gaz, sans compter qu'il redessinera l'avenir du gaz, en tant que ressource énergétique propre du futur.
Le Sommet mondial d'Alger devra consolider la vision d'Alger, autour d'une redéfinition des relations mondiales et influer sur les rapports Nord-Sud, en vue d'imposer un nouveau dialogue et un nouvel agenda des discussions basé sur l'équité et la justice mondiale. Dans ce cadre, la diplomatie énergétique, cheval de bataille de l'Algérie dans ses rapports avec ses partenaires, constituera l'élément crucial à favoriser.

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