55 exposants attendus à Constantine

La salle de conférences du Zenith a abrité, hier matin, une conférence de presse menée par les organisateurs de la 2e édition «Webexpo ElDjazaïr 2024». L'événement, parrainé par la Sarl Bridge COM, s'intéresse à des services en ligne, au e-commerce et à de nouvelles technologies dont la manifestation se tiendra de 24 au 27 avril. Lors de cette réunion, animée par des spécialistes, il a été présenté le programme et les activités de la seconde édition de l'exposition, qui prend de l'ampleur, puisqu'on annonce la participation de deux exposants, l'un Palestinien qui vit en Jordanie et d'un Tunisien. Au moins 55 exposants ont pris part à cet évènement, lors duquel des conférences et des communications mais aussi des ateliers sont programmés et seront animés aussi bien par des experts algériens qu'étrangers. Si cette 2e édition s'annonce riche, la 1ère avait déjà été remarquable par le nombre de visiteurs venus d'au moins 48 wilayas, avoisinant les 10000. Les organisateurs s'attendent, cette année, à un nombre plus important d'où la nécessité d'occuper plus d'espace. L'objectif, entre autres «vise à renforcer le secteur du commerce électronique et de l'économie numérique en Algérie». Il est question également de
«fournir une plate-forme d'interaction et d'échange entre les entreprises et les professionnels de ce domaine, mettant en lumière les nouvelles avancées dans le domaine du commerce électronique et des services numériques». Le colloque a été une occasion idéale pour les journalistes de mieux s'informer sur les procédés économiques, sociaux et notamment juridiques d'éviter les arnaques. Les conférenciers jugent que l'Algérie va de plus en plus utiliser ce moyen pour faire leurs achats, d'où l'importance de mettre à sa disposition toutes les informations nécessaires pour éviter de se faire escroquer. L'évènement offre également le processus juridique et comment utilisé la loi afin de ne pas tomber entre les mains des fraudeurs. Un autre chapitre a été également abordé par les conférenciers, relatif au formel et à l'informel. À ce sujet, il a été expliqué que nombreux sont ceux qui débutent par l'informel, soit cela marche pas et on s'arrête là, soit cela marche et dans ce cas, le commerçant est obligé d'aller vers le formel car il doit obligatoirement, s'il a obtenu une commande importante de se justifier par un cachet qui doit être appliqué sur sa marchandise. Et l'on explique qu'à ce stade il ne peut pas se cacher longtemps. L'État a mis, à ce sujet, en oeuvre des démarches simplifiées pour régulariser la situation et ce qui se fait en ligne. Allant dans le détail, les organisateurs semblent maîtriser le sujet pour avoir réussi à convaincre les journalistes que ce procédé, soit l'achat en ligne, est inévitable dans le futur.