{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’armée sioniste déverse un déluge de feu sur des populations civiles

Apocalypse à Ghaza

La coupure des télécommunications à Ghaza risque de « servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l’impunité des violations des droits humains.

Silence, on massacre! A Ghaza, la nuit obscure est transformée en jour terrifiant par le déluge de feu, sans précédent, qui s'abat sur les populations depuis la nuit de vendredi et samedi. Ces raids ciblant des femmes, des enfants et des civils innocents aggrave la profonde crise humanitaire dans la bande de Ghaza où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants privés de tout. Les bombardements que mène aveuglément l'armée sioniste ont «changé le paysage» du nord de la bande de Ghaza, selon le porte-parole de la Défense civile à Ghaza. «Des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers d'autres logements ont été endommagés», a affirmé Mahmoud Bassal. Au 22e jour de l'agression sioniste, Ghaza est totalement isolée. Les communications Internet ont été coupées laissant craindre une catastrophe humanitaire ayant des proportions monstres pour les années à venir. Face à cette grave situation, l'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a averti que la coupure des télécommunications et d'internet à Ghaza risque de «servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l'impunité des violations des droits humains» commises par l'entité sioniste. Plusieurs agences de l'ONU ont dit avoir perdu contact avec leurs équipes à Ghaza. Pour sa part, l'ONG Amnesty International (AI) a affirmé que «l'organisation a perdu la communication avec ses employés à Ghaza». L'ONG a souligné que «cette coupure de communication signifie qu'il sera de plus en plus difficile d'obtenir des informations et des preuves nécessaires concernant les violations des droits de l'homme et les crimes de guerre commis (par l'entité sioniste) contre les civils palestiniens à Ghaza, et d'entendre directement ceux qui sont victimes de ces violations». Le service «NetBlox», qui surveille la connexion Internet, a évoqué «l'effondrement des communications dans la bande de Ghaza».
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), plusieurs agences des Nations unies ont perdu le contact avec leurs équipes à Ghaza. Le Croissant-Rouge palestinien a également annoncé sur le site X (anciennement Twitter), avoir «perdu le contact avec son centre d'opérations et toutes ses unités dans la bande de Ghaza, à cause des autorités (sionistes) qui ont coupé les communications radio, cellulaires et Internet».
Cette riposte, dévastatrice pour les populations civiles et les infrastructures de l'enclave se fait à l'aide de bombes au phosphore qui ont été larguées par les avions de l'armée sioniste. L'utilisation de ces bombes contre les populations civiles est strictement prohibée. Amnesty International a confirmé qu'Israël avait utilisé des bombes au phosphore blanc lors de ses bombardements sur la bande de Ghaza, peuplée de civils.
Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a dit, hier, craindre qu'une opération militaire sioniste
terrestre d'envergure à Ghaza ne fasse «des milliers» de martyrs. «Compte tenu de la manière» dont l'agression sioniste est menée jusqu'à présent, dans le contexte d'une occupation vieille de 56 ans, «je tire la sonnette d'alarme quant aux conséquences potentiellement catastrophiques des opérations terrestres à grande échelle à Ghaza et à la possibilité
qu'elles fassent des milliers» de martyrs «de plus», a écrit Volker Türk dans un communiqué diffusé à Genève.
La situation est catastrophique et les décomptes macabres font état de plus de 7 000 morts dont 3000 enfants et 1 700 femmes, alors qu'au moins 1 600 Palestiniens «sont toujours sous les décombres de leurs maisons. Selon l'ONU, plus de 45% des habitations de la bande de Ghaza ont été touchées. Alors que la région est poussée vers l'abîme, l'Assemblée générale de l'ONU a voté, avant-hier, à une large majorité une «trêve humanitaire immédiate». Cette résolution a été accueillie sous les applaudissements avec 120 votes pour, 14 contre, et 45 abstentions, sur les 193 membres de l'ONU. Elle n'est pas contraignante certes, mais elle signifie, de manière éclatante que le monde confirme son rejet de l'agression contre le peuple palestinien, de son déplacement de ses terres et de la création d'une nouvelle catastrophe.
«Tout le monde doit prendre ses responsabilités. C'est un moment de vérité, l'Histoire nous jugera», a lancé Antonio Guterres dans une déclaration lue par son porte-parole, soulignant que ele système humanitaire à Ghaza fait face à un effondrement total, avec des conséquences inimaginables pour plus de deux millions de civils»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours