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«1, 2, 3, viva l'Algirè!»

Nettoyer les «écuries»

Il y a comme cela, des moments dans la vie d'un peuple, de saines et solides traditions léguées par les aînés d'une manière tranchante, qui permettent à la jeunesse montante de recevoir loyalement des recommandations utiles dans le quotidien de l'individu.

Tenez, dans une incroyable séquence d'une caméra cachée, un jeune fan du MC Alger, avait été prié de «démonter» l'équipe rivale de l'USM Alger, par des expressions dégoûtantes, juste, pour savoir l'attitude des supporters de l'équipe de Soustara. Et bien figurez - vous que le fan des Vert et Rouge a obstinément refusé de s'en prendre à l'équipe des Rouge et Noir, avec cette interjection: «Non, monsieur. Je ne veux pas évoquer les frères algérois ou autres, en mal. Un match de foot doit expressément rester un match, tout simplement, où tous les coups sont permis, mais ne pas doubler, ni franchir la ligne rouge. O.K. la bagarre se déroule sur le gazon, mais pas sur les gradins, et tribunes», avait déclaré, presque fâché, le fan mouloudéen, qui venait par-là, donner une leçon d'union et de fraternité, digne de celle, encore plus solide, du soutien total et inconditionnel aux frères palestiniens. Un soutien cimenté par la fameuse citation du défunt président de la République, Houari Boumediene, qui avait effectué une sèche mise au point (nous sommes avec la Palestine, inculpée ou victime!), au défunt président syrien Hafedh El Assad, lequel se plaignait du fait que c'étaient les Palestiniens qui avaient commencé les hostilités dans le camp des réfugiés.

De sérieuses enquêtes
Ces anecdotes ont été «déterrées» pour la bonne cause. Tous les jours, nous recevons des leçons de loyauté et d'attachement de la génération montante, à «Tamourth», et ce, malgré les hargneuses campagnes de dénigrement du système ancestral de l'ordre établi, par nos aïeuls, du moins depuis la naissance du mouvement national, résolument tourné vers le social et l'amour des autres peuples dominés, les derniers en date, la Palestine et le Sahara occidental. Aujourd'hui, le football national traverse son pire sombre tunnel, avec un regrettable gaspillage de dinars, une décomposition des valeurs et de l'éthique sportive, qui ne font que le bonheur des trabendistes.
Quels remèdes faudra-t-il utiliser pour venir à bout de ce véritable fléau qui ronge peu à peu la société? Comment s'y prendre pour éradiquer radicalement et complètement ce phénomène? Le pouvoir a comme alliés, la jeunesse, le fric et la loi, à ses côtés! Pour s'enhardir, commençons par appliquer les lois de la République. Lancer de sérieuses enquêtes sur la possession de milliards de dinars, par une partie de dirigeants de foot, qui ne font presque rien pour les jeunes, à longueur d'année, et qui pourtant, présentent à la fin de saison, des factures faramineuses et salées, pour des résultats décevants. Les foules, elles, s'occupent beaucoup plus des transferts des «stars», dont la majorité se roule les pouces, en attendant la fin des matchs livrés dans une indifférence exaspérante.
Regardez les pauvres fans des équipes dites, au passé «radieux» et «glorieux»: ils attendent, les doigts croisés, des résultats, qui se font désirer. Le dernier exemple en date, fut le «naufrage» des Belouizdadis face aux Sud-Africains organisés et plats comme une ligne de couture. Un ¼ éloquent quant aux prochaines échéances internationales, où il est strictement interdit de palabrer avec les arbitres! Notre Championnat national va plus que mal. Ce sont pratiquement les mêmes «onze», CRB, CSC, MCA, ESS, USMA, MCO qui occupent le podium, chaque fin de saison, et ce, depuis très longtemps. Le reste suit, résigné, espérant un meilleur avenir.

Pauvres fans!
Ne parlons pas de l'E Guelma, de l'U S Tébessa, de Medioni d'Oran, du MSP Batna, du MO Constantine, de l'USM Aïn el Beïda, de l'USM Annaba, l'USM Sétif, de l'OM Ruisseau, du WA Tlemcen, de l'ES Souk Ahras, de la JSM Skikda, etc. N'est-il pas vrai que le public d'Alger boude le team qui produit le meilleur jeu, et ce, depuis des lustres, en l'occurrence, le Paradou AC? Oui, c'est une stricte véritable et amère vérité, à savoir que le PAC, reste la meilleure équipe qui produit le plus alléchant football. Aveuglés par un chauvinisme «chauvin», la majorité des supporters des autres «onze», fait comme si de rien, n'était... Et continue d'être mobilisée derrière leurs vieilles équipes chéries, et un tant soit peu, au passé allez, disons, glorieux. Alors pour revenir au comment éradiquer le noir destin de notre football, disons que ce n'est pas, pour le moment, l'optimisme béat. L'impunité étant l'arme de tous les gouvernants, qui se sont succédé depuis le recouvrement de la souveraineté nationale, se sont montrés, (à part peut être le régime de feu Boumediene, parti très tôt pour aller au- devant de ce nettoyage), un peu trop conciliants avec ce genre de sinistres individus, nous craignons à raison que ces néfastes et sales pratiques se perpétuent, surtout que la continuité n'a jamais été le fort des régimes en place. Un vieux ex-dirigeant de club de l'est du pays, nous a raconté une anecdote qui fait... pleurer. En effet, Hamana, se rappela qu'en 1972, il était invité par les dirigeants sortants, au renouvellement du comité-directeur de la prochaine saison. Il arriva à 9 heures dans le local. Il fut accueilli par un jeune marchand ambulant, précisément un vendeur de fruits et légumes, inculte, qui ne savait que compter les recettes journalières. Il le salua et l'invita à prendre place à l'intérieur de la salle. En y entrant, il eut subitement froid dans le dos. Il ne reconnut pratiquement personne. Il n'y avait là ni Hadj Chaffai, ni Temçani, ni Si Belgacem, ni Larbi, ni Tounsi, ni El Bordji, ni Chrif, ni son frangin Noureddine, ni Mahmoud, les plus grands dirigeants de la ville. Il s'étonna de ces absences, et fut édifié par la réponse du marchand de légumes: «Hadj, c'est un nouveau départ. Les vieux dirigeants doivent laisser la place aux jeunes, comme moi!» Le pauvre monsieur resta bouche-bée, s'en retourna chez lui, et assista, impuissant au «naufrage» du club de la cité, qui, en 50 ans, e retrouva au plus bas de l'échelle du foot national. C'est dire que le monde a drôlement changé, en mal, bien entendu, et heureux, sont les dirigeants qui n'ont pas vécu ces douloureux moments sportifs! Et dire qu'il y a, en ce moment même, des énergumènes qui s'acharnent à déloger Djamel Belmadi, pour placer les copains et les coquins de qui vous savez... Qu'Allah fasse que ces individus n'arrivent jamais à leurs néfastes basses besognes, pour le bien du pays. 

De Quoi j'me Mêle

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