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«1, 2, 3, viva l’Aljirè!»

Le Mouloudia et l’Entente : baromètre du foot!

Deux teams remontés au maximum avec un seul et unique mot d’ordre : victoire ! O.K., mais pas à n’importe quel prix…

Quelle fin en queue de poisson que ce choc ES Sétif /M C Alger! Il nous est inutile de reparler des tristes et infamantes péripéties. Tout a été dit. Attention, ce n'était pas une 1ère fois, mais c'est le fond qui nous permet de reparler une fois encore de notre foot qui a touché vraiment, le fond. Vous saviez que ce match avait été une bombe à retardement. L'effet médiatique a fait le reste. Pourquoi n'avoir pas permis à un referee solide d'officier ce match-piège? Qu'est-ce donc tout ce beau monde sur la touche? Une véritable foire du vendredi, où tous les genres s'étaient rencontrés en nombre! Sur le terrain, il y avait de tout sauf du foot. Deux teams remontés au maximum avec un seul et unique mot d'ordre: victoire! O.K., mais pas à n'importe quel prix, quand même. Un match à ranger dans les caves d'Aïn El Fouara. L'organisation ne doit pas toucher seulement le service d'ordre! L'uniforme, la trique, le casque, le regard de feu, voire les armes, ne règlent pas tout. Tout est à revoir de fond en comble, surtout que la saison footballistique est encore longue, embêtante, lourde, lassante, décourageante, envahissante. Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire? Oui, que peut-on encore faire pour ce sport roi qui est devenu le «sport voix» des perturbateurs? Il y a beaucoup à dire et à faire calmement, sereinement, sans hâte, ni perte de sang - froid. Il y va de l'avenir de nos enfants. À Allah va!
Toutes les joutes en football, souvent livrées, dans d'affreuses conditions, laissent transparaître, en fin de partie, des «ah!» et des «oh» de satisfactions, ou de déceptions! Prenons un exemple type d'une des délicieuses rencontres de différentes divisions, en l'occurrence ES Sétif / MC Alger, qui ensorcelle les fans sétifiens et algérois. Le comble, c'est que ces deux grandes et historiques équipes ont des fans un peu partout dans le monde, un monde devenu très petit, par la grâce aux avancées quotidiennes, de l'Internet, et surtout, des réseaux sociaux, lorsque ces derniers sont utilisés à bon escient, et au bon moment. C'est dire si ces deux très grandes équipes du terroir, ont des admirateurs. Revenons aux duels entre les Sétifiens et les actuels chefs de file, algérois, pour dire que depuis près d'une décennie et demie, le contenu des matchs laisse à désirer. Du foot, vous avez bien dit?
Du foot, vous avez bien dit?
En ne citant pas les noms des joueurs qui ont toujours marqué ces deux clubs, nous pouvons écrire sans crainte d'être contredit, que les minutes offertes durant un match, ne contiennent en vérité que vingt minutes de vrai jeu! Entre les touches, les tirs en coin, les coups francs, -directs et indirects- les coups de pied de réparations contestés, les balles renvoyées loin du lieu des fautes, histoire de gagner quelques secondes, les bousculades intentionnelles et inintentionnelles, et autres simulations, en vue d'obtenir des récompenses imméritées, de mauvaises chutes gauches pour avoir le bénéfice d'un heureux coup -franc, il n'y a rien d'autre à désigner comme «football». Ceci signalé, il faudrait parler des palabres entre les «vedettes» des clubs et les arbitres, dont certains sont exaspérants par leur embêtante passivité. Et ces latéraux qui passent leur temps à lever le bras, tel un juge de ligne, au lieu de surveiller comme le lait sur le feu, le bouillonnant ailier, qui finira par centrer victorieusement, ou marquer, par la faute de l'imbécile «juge de touche-occasionnel-», qui a abandonné son poste pour celui d'assistant de l'arbitre central! Ce ne sont là que des bribes à côté des nombreuses bévues, relevées au cours de ces matchs dits «capitaux». Où sont passés les matchs qui nous laissaient heureux d'avoir passé des heures de détente méritées? En tout cas le choc ES Sétif/ MC Alger n'a choqué personne. C'était une rencontre à oublier au plus vite avec un «bon point pour les locaux d'avoir été plus vo-lon-tai-res. Pas plus. Même le but a été le résultat, d'une faute flagrante de Tahar Benkhlifa sur Ghazala, et surtout, d'un faux jugement de toute la défense mouloudéenne, même si nous reconnaissons une certaine construction, avant la bévue collective des Algérois, qui n'auraient pas dû compter sur l'arbitre pour siffler la «poussette» dans le dos de l'Algérois! Passons. Le football se joue franchement, sans crainte, ni peur de toucher l'autre. C'est un sport régi par les lois internationales de l'International Board. Chez nous, nous avons connu ce sport grâce à la...colonisation, car nous ne pouvions faire autrement. D'après les anciens joueurs qui ont évolué sous la présence des colonialistes français, qui considéraient l'Algérie, comme le prolongement vers le sud de la Méditerranée, et faire de l'ancienne Gaule, un gros morceau dans le monde.
Une sélection ne peut être vue comme une équipe de club
Évidemment, la classe innée de certains joueurs ont fait dire à certains d'entre eux, que ce pays était une terre de foot. Les entraîneurs qui sont passés par les «Fennecs», n'ont jamais compris qu'une Équipe nationale, ne peut en aucun cas, être vue comme une équipe de club. Le club reste en contact avec des joueurs pros, au quotidien. Une Équipe nationale n'attend que les dates FIFA, pour le voir à l'oeuvre. Reste à savoir maintenant si les membres de la fédération attendent du nouvel entraîneur, du travail en profondeur. Là, c'est une autre paire de manches. Car, il est entendu que n'importe quel coach n'est pas là pour apprendre aux joueurs, les amortis, le contrôle de balles, les dribbles, les tirs de loin, etc. Un joueur de la trempe d'Amine Amoura, n'a pas besoin qu'on lui apprenne, à titre d'exemple, les tirs de loin, qu'il doit impérativement et certainement, travailler avec son propre club! Le sélectionneur national doit se concentrer normalement sur son boulot de parfaire et réussir à souder des «étoiles» entre elles, pour en sortir un vrai grand team, capable de tenir tête aux grands de ce monde, aux Africains, au moins. Hélas pour ce nouveau coach national, il doit faire oublier Djamel Belmadi que les fans ont affublé du pseudonyme de «ministre du bonheur». Attention, ces fans ne doivent pas attendre que l'EN trébuche, pour narguer le coach, qui est un étranger venu d'un pays frère, la Bosnie, même s'il a une autre nationalité, suisse. Attention, nous ne sommes pas partisan de la venue d'étrangers, même si cet étranger se nomme Zine- Eddine Zidane, Ancelloti ou Gardiola! Nous avons assez de compétences ici, dans tout le pays, pour faire appel aux étrangers. Mais, que voulez-vous, c'est comme ça et pas autrement. Rappelons qu'il y a un adage chez nous, qui précise que les «hommes entassent des fortunes, et que les ‘'meuniers'' lui font, le décompte!» Et par conséquent, il ne suffit pas que l'Algérie ait deux très grandes équipes, pour être bien vue ailleurs! Nous voulons aussi que Chlef, Magra, Kouba, Khenchela, Souf, l'ASM Oran, Ben Aknoun, réussissent très bien en Championnat national de la Ligue 1 «une», et, par là, participent aussi aux joutes africaines, en visant, bien entendu, le sacre.

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