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Ça ne marchera jamais

Le sympathique Kamel Rezig, le dynamique actif et courageux ministre du Commerce, était, c'est sûr, animé d'une folle envie d'écraser une bonne fois pour toutes, les spéculateurs de tous bords. Pour ce faire, il n'avait cessé d'appeler les gens à «collaborer» avec son secteur et tous les services de sécurité, en vue de raser les mafieux, trafiquants et bandits de grands chemins. Il oublie cependant que notre peuple a longtemps vécu avec les hideux concepts: «collaborer» et «Lassourti», qui veut dire en français «La sûreté», donc le flic. Il s'agit donc de jouer à l'indic! Nous y sommes!
Les mots sûreté, police, flic, gendarmes, goumier, harki, sont, dans le subconscient des Algériens, des mots amers et étaient presque défendus du vocabulaire national, car ils ont été dans un passé très lointain, des mots de répression, d'humiliation et de bassesse des autorités coloniales qui gouvernaient le peuple algérien avec une main d'acier. C'est le sort des «indigènes» que nos aïeuls subissaient.
Depuis l'indépendance, rien absolument rien n'a été entrepris en vue de faire disparaître le spectre de «Lassourti». Transmis de père en fils, ce spectre a pris de l'ampleur durant un demi-siècle, avec l'absence de démocratie, de liberté d'expression, de liberté individuelle ou collective.
Ensuite, vint le tour de la mafia qui a introduit ses tentacules et finit donc, par dégoûter la majorité des Algériens, pas pour longtemps puisque le 22 février 2019, des millions envahirent pacifiquement les rues du pays pour balayer cette mafia!
Donc, le ministre du Commerce devrait penser à une autre astuce en vue d'avoir des alliés sûrs et fidèles au sein de la société, nous pensons à la société civile, notamment.

De Quoi j'me Mêle

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