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Bekri, jadis et Aujourd’hu

Boualem Bekri, l'ancien célèbre magistrat de la cour d'Alger, des années 2000, est en retraite depuis peu. Alors, il a désormais, beaucoup de temps de libre. Evidemment, on ne peut pas quitter «comme ça» la «belle et ensorcelante» magistrature. Il arrive à Békri, par exemple, de prendre son carrosse, de quitter Médéa, sa ville d'adoption, et de filer droit sur une juridiction où il a exercé admirablement, ne laissant derrière lui, que d'excellents souvenirs. Le digne fils de martyr d'Aïn- Bessam (Bouira) n'hésite jamais à se rendre auprès des jeunes magistrats de la cour d'Alger, où il rencontre souvent des collègues qui continuent de travailler à Alger. Un autre jour, c'est la cour de Tiaret qui le voit revenir sur les lieux mêmes où il a jugé des centaines de détenus pour des délits et crimes divers. L'unique souvenir que gardent de lui les justiciables de cette vaste contrée, commence et s'achève en la manière avec laquelle il conduisait loyalement, ses audiences: Célérité, intégrité, parcimonie, souplesse et surtout fermeté. Nombreux ont été les présidents de cours qui ont gardé de lui, le souvenir d'un magistrat discipliné, qui a toujours refusé de se courber devant les puissants du moment, qui polluaient l'atmosphère de l'époque, et donc, voulaient absolument le pousser à la faute, I.E. l'obliger à mordre à pleines dents la «majesté et la propreté de la magistrature». Plusieurs collègues des cours d'Oran, de Blida, de Boumerdès, témoignent encore aujourd'hui que Boualem Békri, l'ex-grand magistrat, était un juge à la hauteur de tout ce dont rêve un Algérien jaloux de l'indépendance de la justice. «Békri a dû payer rubis sur L'ongle, à chaque fois qu'il avait osé dire non à une proposition n'allant pas avec ses principes et les valeurs dans lesquelles, il a toujours évolué. Ses fréquents, harassants et humiliants déplacements hors de la capitale où il s'exprimait le mieux, étaient l'expression même de la haine que lui vouaient certains de ses collègues, qui étaient de simples et dégueulasses larbins voués à la poubelle de la jeune histoire de la justice algérienne. Rencontré au lendemain des fêtes de l'Aïd Esseghir 1444, Boualem Békri, l'ex-magistrat du siège dont la chevelure a viré du «sel et poivre» au «blanc», nous a rappelé qu'il demeurait un fidèle lecteur de notre jeune canard, qui est pratiquement le seul quotidien à parler objectivement, de la justice et des «robes noires». Il regrette seulement qu'il n'a pas eu la chance de vivre complètement dans l'ère de l'authentique - celle non-décrétée par les pouvoirs publicss-de l'indépendance de la justice: «Nous étions une poignée de juges du siège à manifester dans les salles d'audience, notre ardent désir de libérer cette indépendance, qui ne dépend, en principe, que du seul vouloir des magistrats dignes de ce nom.»,avait-il déclaré. Bonne chance et méritée retraite, raïs Boualem! 

De Quoi j'me Mêle

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