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2024 : année de renouveau en tout

Chaque procès a son grain de sel qui malmène le plat du rôle du jour. Quotidiennement, dans chaque salle d'audience, il y a, par hasard, un nombre incalculable d'erreurs, et de fautes souvent graves, relevées par les initiés, qui font sursauter les puristes, les plus raffinés. Ces bévues sont de plus en plus graves, et souvent catastrophiques, lorsqu'elles sont reconduites en appel, ce qui veut clairement signifier que le trio de juges n'a pas parcouru et encore moins lu convenablement les dossiers. Le nombre élevé d'affaires à examiner ne justifie pas tout. C'est ainsi qu'au tribunal d'El Harrach (cour d'Alger), un inculpé de faux et d'usage de faux, s'est vu être condamné, par la pourtant intègre, et éveillée présidente de la section correctionnelle du tribunal, à une peine d'emprisonnement ferme, et à une amende aussi ferme. Jusque-là, tout allait bien si ce n'est la très grosse bévue que même le trio de magistrats de la cour d'Alger, n'a pas redressée, pour la simple raison que, certains magistrats ne lisent pas du tout, ou mal les dossiers. Il y a quelques années, on aurait pu mettre ces bêtises sur le compte de l'énormité du rôle. Mais en 2024, il n'y a aucune excuse! Au Ruisseau, on est passé, en 2023 des rôles monstrueux à de raisonnables rôles. Cherchez l'os, car il y en a un, et un très, très gros et même, allez! Allons-y: un énorme os! Heureusement, la nomination d'un ardent duo à la tête de la cour la plus grande, du pays, est venue mettre le holà, sur cet épais brouillard, qu'est l'erreur humaine! Dounia zed Guellati, la prévoyante présidente de la cour, et son collègue Lotfi Boudjemââ, le dynamique procureur général étaient arrivés au ruisseau le 26 août 2023, précédés par une flatteuse réputation de magistrats, rompus aux tâches les plus ardues, le tout, enveloppées d'une irréprochable intégrité: un grand exemple à suivre par les nouveaux magistrats quittant l'Ecole Nationale de la Magistrature de Koléa (Tipaza). Au fait, quelle est donc cette très grosse bévue que personne de la «maison-justice» n'a réussi à dégoter? Ce sont tout simplement les dommages et intérêts à verser à l'adversaire! En effet, la loi prévoit que la somme à débourser ne doit pas être supérieure au montant du chèque! Eh bien, figurez-vous que l'inculpé, puis prévenu a été condamné à verser une somme supérieure au montant du chèque! Impensable! Acte irréfléchi ou prémédité? Dans les deux cas, il y a gravité dans l'application de la loi! On ferait mieux d'ouvrir l'oeil et le bon, il y va de l'honneur de la magistrature qui fait sa mue avec le départ vers le home, définitivement, de ces mauvais magistrats «exécrables», et que l'ère du «téléphone» et des instructions qui dataentt de plus d'un demi-siècle, était bel et bien révolue!

De Quoi j'me Mêle

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