{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Aouchiche et l’élection présidentielle anticipée

«Le FFS est ouvert à toutes les options»

«Quelle que soit la décision qui sera prise, on sera présent par nos propositions et notre discours.»

Le premier secrétaire du Front des Forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a affirmé lors de son passage avant-hier soir sur Berbère télévision que «la position du FFS sera déterminé par le Conseil national au moment voulu». «Comme nous l'avons déclaré lors de la session ordinaire du Conseil national tenu le mois passé, le FFS reste ouvert à toutes les options et pleinement disposé à faire de ce rendez-vous une occasion pour réhabiliter le débat public», a-t-il indiqué.
Le FFS situe l'enjeu de cette élection présidentielle au niveau de la période post-électorale. «Il ne faut pas perdre de vue que l'élection présidentielle n'est pas une finalité en soi, mais constitue un moyen d'entrer dans une novelle ère permettant d'asseoir un renouveau politique et de construire un nouveau rapport entre les Algériens et le pouvoir ou les institutions de l'État, basé sur la confiance et l'acceptation mutuelle et permettant l'émancipation de l'opposition à même de jouer son véritable rôle qui est assigné à l'opposition politique dans un système démocratique...». «Est-ce que les décideurs s'inscrivent dans cette optique de construire une opposition forte et restituer la confiance des citoyens avec ses gouvernants? S'est-il interrogé en exposant le point de vue par lequel le parti a abordé le sujet de la présidentielle anticipée. Et de répondre: «Actuellement nous ne sentons pas une volonté chez le pouvoir d'aller dans ce sens, par conséquent, nous formulons le souhait que cette élection puisse déboucher réellement et concrètement sur de nouvelles perspectives qui peuvent redonner espoir à nos concitoyens et ouvrir de nouveaux horizons sur le plan politique en adossant aux réformes institutionnelles devant être faites, des réformes économiques et sociales urgentes afin de ressusciter une vie publique et une vie politique et sociale dans le pays».
«Le débat est engagé au niveau des instances de direction du parti et au niveau du Conseil national pour dégager une position conciliante entre cette volonté de contribuer à l'évolution des choses dans le pays et cet impératif d'ouverture et de réhabilitation de l'action politique». «Quelle que soit la décision que prendront nos instances en toute autonomie, on sera présent par nos propositions et notre discours, nos idées afin de faire avancer notre projet que nous sommes en train de concevoir au niveau du parti...». S'agissant d'un candidat commun de l'opposition pour contrer celui du pouvoir, il a préféré ne pas s'avancer sur cette question sur laquelle il n'avait pas eu d'écho jusqu'ici. Il a, en outre, soutenu que «probablement son parti tranchera sur la question de participation ou non à la présidentielle durant le mois d'avril en cours». «Nous aurions souhaité que l'élection se déroule dans de meilleures conditions pour permettre à chacun de s'exprimer librement et de défendre ses opinions...», a-t-il soutenu. Toutefois, poursuit-il, «le parti ne se fait pas d'illusion sur le résultat de cette élection qu'elle se déroule d'ailleurs en décembre ou en septembre..». Il a estimé sur sa lancée que «généralement la présidentielle est une élection fermée parce que l'on n'a pas encore atteint le niveau où le scrutin présidentiel est considéré comme un rendez-vous
important dans la vie de la nation..». Sur un autre plan, il a indiqué que le FFS s'apprête à annoncer une série d'initiatives sur le plan politique, économique, social et culturel». L'annonce sera faite «probablement» lors du prochain Conseil national. Il s'agit «de la mise en place d' un comité-projet, une idée entérinée par le Conseil national, qui sera composé de compétences issues du parti et d'autres acteurs proches du parti dans le but d'élaborer des propositions que celui-ci mettra sur la table lors des échéances électorales ou d'autres actions politiques». Enfin, il a qualifié d' «irréaliste» la prévision d'atteindre un PIB de 400 milliards de dollars en 2026. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours