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Médias audiovisuels

Laagab remet les pendules à l’heure

Le ministre a insisté sur l’impératif respect des articles de la nouvelle loi sur l’activité audiovisuelle.

Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a réuni, hier, les directeurs des chaînes de télévision publiques et privées. Cette réunion a abordé la question du «non-respect des directives données récemment par le ministre de la Communication et l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel (Anira) concernant les programmes et la matière publicitaire diffusés durant le mois de Ramadhan», lit-on dans le communiqué.
Laagab a rappelé à certaines chaînes de télévisions publiques et privées de devoir se conformer à la charte régissant la fonctionnement, aux plans déontologique et juridique desdites chaînes. À ce propos, le communiqué du ministère de la Communication a souligné que «le ministère de la Communication avait donné des instructions à ce sujet lors de ses rencontres, les 26 et 27 janvier derniers, avec les directeurs des établissements de la radio et de la télévision ainsi que des chaînes de télévision privées», explique-t-on.
La rencontre précédente a été réservée aux programmes et aux grilles en rapport avec le mois de Ramadhan. À ce titre, Mohamed Laagab, a rappelé aux représentants des chaînes de télévisions publiques et privées que «cette réunion s'inscrit dans le cadre de la série de rencontres relatives à la grille des programmes dédiés au mois de Ramadhan, et fait suite aux multiples doléances exprimées, ces dernières années, par des téléspectateurs, des journalistes, des spécialistes et nombre de députés». Donc la rencontre a un rapport direct avec les multiples préoccupations exprimées par les téléspectateurs et les gens du métier. Cela explique «la crise» que certaines chaînes de télévisions nationales avaient provoquée en se tenant en dehors de la réglementation et de la charte de la déontologie professionnelle telle qu'énoncé dans la lois organique régissant le travail des médias et des supports d'information en général et l'audiovisuel en particulier.
Le communiqué était clair, en rapportant la teneur de la rencontre précédente en rappelant que «le ministre de la Communication a donné des instructions à l'ensemble des responsables des chaînes de télévision à l'effet de respecter les spécificités du mois sacré et de présenter des programmes à la hauteur des attentes du téléspectateur algérien, tout en évitant les contenus véhiculant la violence, notamment verbale», affirme-t-on.
Donc la rencontre d'hier se voulait une sorte de rappel à l'ordre à l'adresse de certaines chaînes de télévisions publiques et privées afin de respecter les normes et les standards de l'activité audiovisuelle et la relation qui existe avec le domaine publicitaire qui a vu son volume prendre plus d'ampleur en matière de temps qui lui est réservé, au détriment du droit du citoyen en ce qui concerne ces programmes préférés et choisis.
Les instructions ont été données lors des rencontres des 26 et 27 janvier derniers dans la perspective de se mettre au diapason de la nouvelle loi sur l'information dans son article 4 en rapport avec les conditions de traitement médiatique des programmes.
Dans ce sens, la tutelle a «insisté sur l'impératif respect des articles de la nouvelle loi sur l'activité audiovisuelle, désormais en vigueur, notamment ses articles 25 et 32, afin d'éviter toute pratique médiatique contraire à l'éthique de la profession. Les responsables des chaînes de télévision ont été associés à l'élaboration du cahier des charges, et sont tenus de s'y conformer et de respecter toutes ses clauses», précise-t-on.
Il faut rappeler que le ministre avait demandé aux responsables des chaînes de télévision publiques et privées de «visionner tous les programmes devant être diffusés durant le mois de Ramadhan et d'y associer des experts, notamment les analystes politiques, économiques, religieux et sportifs, aux plateaux et aux émissions diffusées, afin d'éviter tout dépassement qui pourrait être enregistré, et qui amènerait l'Arav et le ministère de tutelle à prendre les mesures juridiques qui s'imposent dans ce cas de figure», rappelle-t-on.
La communication et les programmes audiovisuels constituent, aujourd'hui une véritable problématique pour l'État, au vu de ce qu'elle représente comme enjeu médiatique et une manne publicitaire juteuse.
Le temps est venu pour ce domaine de se conformer à la loi et rien qu'à la loi afin de rendre à ce secteur névralgique ses lettres de noblesse.

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