La laiterie Edough à plein régime

La visite du wali à cette unité de production de lait subventionné par l’État, fait partie de l’encadrement du marché local durant le mois sacré de Ramadhan et même après. Car la pérennité de la disponibilité de ce produit de base et de large consommation est tributaire du taux de production au niveau de la laiterie de l’Edough, qui, convient-il de le souligner, tourne à plein régime atteignant ainsi sa capacité totale de production estimée à 400 000 litres par jour, en plus de la production de lait de vache. En réalité, la production de lait pasteurisé à doublé depuis le début du mois de mars en cours. Elle est passée de 190 000 litres par jour à 385 000 litres de lait pasteurisé, soit une augmentation à 100%.
Cette hausse de la production s’est visiblement traduite sur le marché local où, la forte disponibilité et la distribution régulière a eu effet sur la pénurie et par conséquent, l’élimination des interminables chaînes d’attente devant les espaces de vente. C’est dans cette optique que le premier responsable de la wilaya d’Annaba multiplie les inspections dans tous les secteurs susceptibles d’assurer la disponibilité des produits alimentaires de base pendant le mois de Ramadan et après. Tel le cas de la laiterie Edough où, le wali bien que satisfait de l’adhésion de cette unité dans le processus de disponibilité de ce produit de première nécessité, a, toutefois insisté sur la continuité des efforts qui ne devraient en aucun cas être occasionnels. Cela dénote que cette visite d’inspection traduit les efforts des autorités qui œuvrent à assurer la disponibilité des produits alimentaires de base et de large consommation et la sécurité alimentaire en parallèle. Ainsi, à travers la vérification de l’application des directives et instructions du président Tebboune quant à la disponibilité des produits de première nécessité, le wali d’Annaba insiste et persiste pour que l’abondance des produits sur le marché local, entre autres le lait, ne doit en aucun cas manquer ni durant le mois sacré ni après. Et ce sont là, les non- dits de cette règle valable pour tous les produits de consommation. D’ailleurs, cela explique les visites d’inspection effectuées par le chef de l’exécutif dans plusieurs secteurs de production et de transformation de l’agroalimentaire entre autres. Si ces visites visaient la préparation du mois sacré, elles avaient au-delà, pour objectif de s’enquérir des problèmes susceptibles d’entraver le développement en général. Notamment le secteur de l’agriculture, première locomotive du train de la sécurité alimentaire du pays. C’est pour dire que l’accompagnement au niveau local, régional et national, a permis le développement de toutes activités à caractère agricole. En somme, la cadence accélérée des pouvoirs publics, notamment la prise de plusieurs mesures et actions lancées en vue de développer toutes les filières stratégiques, a permis la réalisation d’ une croissance à deux chiffres en valeur et de couverture du marché. En somme, la concrétisation d’un nombre de mesures avec un impact tangible à plusieurs niveaux, ayant touché essentiellement le développement des secteurs clés, dont l’agriculture, se fait progressivement sentir, pour peu que les bonnes volontés tiennent bon.