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L'Observatoire national de la société civile organise ses Assises nationales

La carte gagnante

«Je suis fier de tous ces jeunes qui activent bénévolement, en sacrifiant leurs week-ends au service des malades ou pour la protection de l'environnement.» Dixit, le président Tebboune.

Les Assises nationales de la société civile s'ouvrent, aujourd'hui, au Centre international des conférences d'Alger. Organisée par l'Observatoire national de la société civile (Onsc) et présidée par le Premier ministre, cette rencontre, première du genre depuis l'indépendance, consacre l'un des 54 engagements du président Tebboune. L'implication effective de la société civile dans la vie de la nation constituent l'un des pendants les plus importants de la démarche présidentielle. D'ailleurs, Abdelmadjid Tebboune s'était déclaré candidat de cette même société civile et de la jeunesse. Signe d'un intérêt particulier accordée à ce qui peut être comparé à un socle de la nouvelle Algérie. Le chef de l'État n'a pas attendu les assises, ni l'installation de l'Onsc pour booster la société civile. Les amendements du Code électoral, lui ont permis d'accéder à la responsabilité politique au sein des assemblées élues. Il n'est pas dit, pour autant, que la mission de cette société civile soit spécifiquement politique. Son champ d'action est autrement plus large et la création d'une instance constitutionnelle témoigne, si besoin, de l'ambition que nourrit le président Tebboune pour l'Observatoire qui aura la lourde mission de concevoir une vision moderne, démocratique et responsable d'une Algérie aspirant à un État de droit qui survit aux régimes politiques.
L'ambition peut paraître disproportionnée compte tenu du niveau de maturité de la nation elle-même, mais il est des indices qui, mis bout à bout, peuvent surprendre les acteurs de cette société civile eux-mêmes. Et pour cause, le très haut niveau de conscience qui a prévalu pendant les semaines de manifestations pacifiques du Mouvement populaire a impressionné, à juste titre l'ensemble des observateurs, ainsi que toute la communauté nationale. Se servir de cette formidable énergie démocratique pour asseoir une nouvelle approche de la chose sociale, politique et économique du pays, constitue un devoir pour l'Onsc.
Cette perspective ne naîtra pas du néant et l'existence même de l'Observatoire traduit une détermination à construire cette alternative civile avec des matériaux puisés dans la société algérienne. Il faut savoir à ce propos que l'Onsc a déjà organisé trois sessions où des débats fructueux et contradictoires ont porté sur divers sujets en relation directe avec l'actualité, à travers des thématiques liées à la société civile. La composante de cet Observatoire, majoritairement jeune et universitaire, ne s'est pas tracée des lignes rouges et a discuté de tous les sujets, sans tabou.
Il est clair que l'organisation de réunions périodiques en interne témoigne de l'enthousiasme qui règne au sein de cette instance constitutionnelle, rattachée à la présidence de la République et dont le rôle est on ne peut plus central dans le fonctionnement de la société vu par la plus haute sphère de la responsabilité politique. En effet, la Constitution précise que l'Onsc «émet des avis et recommandations relatives aux préoccupations de la société civile» au président de la République. Ce serait donc l'oeil et l'oreille du chef de l'État et se doit d'avoir un temps de réactivité le plus court possible, voire instantanée. Et plus important encore que cette mission de «lanceur d'alerte», l'Observatoire a le devoir de contribuer à «la promotion des valeurs nationales et la pratique démocratique et citoyenne et participe avec les autres institutions à la réalisation des objectifs de développement national», selon les termes de la Constitution.
Le président de la République qui dirigera les assises d'aujourd'hui a eu des propos on ne peut plus précis sur le rôle de la société civile: «Je mise sur la société civile pour son honnêteté et je crois en le mouvement associatif qui s'intéresse au quotidien des citoyens». Tout un programme.

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