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Prise en charge des réfugiés

L’Algérie exige plus d’engagement

Il faut en finir avec des situations de conflits et de guerres dans le Sahel en particulier.

Le chef de la mission permanente de l'Algérie auprès du bureau de l'ONU à Genève et des organisations internationales a rappelé la position constante de la diplomatie algérienne à s'engager sérieusement et concrètement à prendre en charge la situation dramatique qui entraîne le déplacement forcé des populations à cause des conflits, des guerres civiles ou de la colonisation.
Le chef de la délégation algérienne à la 89e réunion du Comité permanent du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, à Genève, a souligné que «l'Algérie a exprimé son inquiétude face à l'augmentation du taux des personnes recensées relevant des compétences du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), estimé à 63%, appelant à traiter les différentes crises entraînant le déplacement forcé des populations, notamment la persistance des conflits et de la colonisation dans certaines régions du monde», a indiqué Rachid Beladehane, chef de la mission permanente de l'Algérie auprès du bureau de l'ONU à Genève et des organisations internationales.
Pour rappel, la réunion de ce comité permanent du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Genève s'est déroulée sous l'intitulé «Activités régionales et programmes globaux dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord». L'Algérie, à travers sa délégation a soulevé la question liée au manque de moyens et de ressources. Cette remarque et observation a été expliquée par le chef de mission, Rachid Beladehane, qui a rappelé que «la réunion se tenait dans un contexte humanitaire très complexe, caractérisé principalement par une hausse sans précédent des foyers de tensions et de conflits dans le monde, entraînant une forte demande d'aide pour répondre aux besoins des catégories impactées, que les différents organismes d'aide n'ont pas été en mesure de satisfaire,
en raison du manque de ressources et de moyens depuis des années»; et d'ajouter: «Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord font aujourd'hui partie des régions les plus impactées par l'instabilité, les massacres commis par l'occupant à l'encontre du peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, sont un exemple édifiant», a-t-il rappelé.
Les crises entraînant le déplacement forcé des populations concernent en Afrique du Nord, le peuple sahraoui qui fait face à une situation des plus désastreuses à cause de l'occupation marocaine de ses territoires et ses conséquences humanitaires.
L'Algérie a rappelé que les peuples palestinien et sahraoui sont traités d'une manière qui laisse à désirer, sur le plan humanitaire.
À ce propos, la délégation algérienne a rappelé la position de l'Algérie, qui consiste à «condamner le génocide systématique perpétré en Palestine, lançant un appel à la communauté internationale pour qu'elle fasse pression sur Israël afin d'amener l'occupant à respecter les principes du droit international humanitaire», a souligné la délégation algérienne.
Rachid Beladehane a énuméré le travail important qu'a mené l'Algérie dans le domaine de la prise en charge des populations victimes de déplacements forcés, à cause de la colonisation et des conflits. Dans ce sens, il a souligné qu ‘«en raison de sa position au coeur de l'Afrique du Nord et de ses frontières communes avec sept pays, l'Algérie mobilise des moyens conséquents afin de garantir sa sécurité, en luttant contre tous types de réseaux de trafic d'êtres humains et de drogue. De plus, elle s'engage résolument dans le développement des zones frontalières, notamment avec les pays frères du Mali, du Niger et de la Mauritanie, en réalisant des projets de développement visant à atténuer les souffrances des populations locales, confrontées à la pauvreté et aux effets du changement climatique», a-t-il rétorqué.
La délégation a défendu l'approche algérienne pour en finir avec des situations de conflits et de guerres dans le Sahel et l'Afrique du Nord en particulier, à savoir la résolution des problèmes socio-économiques et le dialogue intrinsèque.
À ce sujet, Beladehane a expliqué que «l'Algérie est convaincue que le développement économique des pays du Sahel permettra d'instaurer la ,sécurité dans l'ensemble de la région et de réduire le flux de migrants clandestins», a-t-il affirmé. 

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