«L’Algérie est de retour»

La scène politique nationale s'est distinguée en fin de semaine par une activité partisane intense. Les forces politiques ont investi l'espace public dans la perspective de sensibiliser leurs militants et les citoyens au contexte politique, économique et social dans lequel se trouve le pays, mais aussi rappeler les enjeux et les menaces qui se dressent devant la nation aux pans régional et international.
Le parti du Front de Libération nationale (FLN), a choisi le centre du pays pour se rapprocher de ses cadres et ses militants. Il s'agit d'une «rencontre régionale regroupant ses cadres des wilayas du Centre en vue de rassembler les rangs, de mobiliser toutes les forces et de renforcer le front intérieur», lit-on dans le communiqué.
Dans ce registre, le FLN a souligné que «cette activité s'inscrit dans le cadre des rencontres régionales du parti pour consacrer les nobles valeurs et les principes suprêmes du FLN. «Le FLN demeurera «une force nationale et un rempart protégeant le pays», a rappelé le secrétaire général du parti, Abdelkrim Benmbarek.
S'agissant de la situation socio-économique, le premier responsable du FLN a indiqué: «Nous saluons les acquis économiques et de développement réalisés, en sus des réalisations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concrétisées sur le terrain, notamment pour renforcer le rôle de l'État et rétablir son autorité, afin d'être à la hauteur des ambitions de l'Algérie nouvelle, tout en préservant le caractère social de l'Etat algérien», a-t-il noté. Pour conclure, le SG du FLN, a rappelé «le soutien immuable de l'Algérie au peuple palestinien dans son combat et sa résistance face à l'entité sioniste qui commet un génocide contre ce peuple sans défense et ce de par sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité et la revendication de l'arrêt de l'agression contre le peuple palestinien en général et Ghaza en particulier», a-t-il mentionné.
Quant au Rassemblement national démocratique (RND), son secrétaire général, Mustapha Yahi, a animé un meeting dans la wilaya du Mascara pour rappeler aux citoyens du pays le rôle qu'a joué l'Algérie sur le devant de la scène internationale et son «retour sur le plan diplomatique et sa défense de la question palestinienne au sein du Conseil de sécurité de l'ONU».
Le premier responsable du RND a souligné que «le retour fort et effectif de l'Algérie sur le devant de la scène internationale et sa défense inlassable du peuple palestinien au sein du Conseil de sécurité de l'ONU inquiète certaines parties, qui essaient de la décourager de continuer sur cette voie et la pousser à changer ses positions fermes et de principe», et d'ajouter: «Les voix inspirées à l'extérieur par des lobbies étrangers tentent de semer le doute et l'agitation, en entretenant le doute sur un rendez-vous électoral constitutionnel», a expliqué le SG du RND.
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a animé, à son tour, un rassemblement à Boussaâda, dans la wilaya de M'sila, dans le but d'expliquer les grandes lignes de sa nouvelle démarche politique à l'adresse du pouvoir en particulier et la classe politique en général. À ce propos, son président, Abdelali Hassani Cherif, a souligné que «sa formation politique rassemble les Algériens pour l'amour de la patrie: dans le cadre des constantes de la nation», et d'ajouter: que «Le mouvement oeuvre à unir les Algériens autour d'une parole commune», et «appelle à un partenariat constructif en tant que parti national du juste milieu, rassembleur et fidèle au message des martyrs», a-t-il signalé.
Pour le Parti des travailleurs (le PT), de Louisa Hanoune, qui a choisi la wilaya d'Oran pour animer son meeting, elle a salué «la performance de l'action diplomatique algérienne dans les différents forums internationaux et les positions algériennes déclarées et franches contre la politique de normalisation avec l'entité sioniste», «il faut poursuivre cette action et coopérer avec les pays frères et amis qui se rangent du côté des peuples vulnérables, afin de soutenir le peuple palestinien et oeuvrer à mettre fin à la guerre génocidaire qui lui a été imposée», a-t-elle précisé. Idem pour le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, qui a salué le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. Dans ce sens, Bengrina a souligné que «l'État ne tolérera aucun organe, administration ou responsable qui décide de l'éligibilité, de la compétence et de la capacité de la femme algérienne, et la priver de ce droit qui lui revient», a-t-il rétorqué.