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Le probable successeur de Sanchez promet de rétablir les relations entre les deux pays

Alger-Madrid: la décrispation?

Une défaite du parti de Sanchez aux législatives anticipées du 23 juillet prochain acterait la chute de son gouvernement. Ce scénario va ouvrir la voie à un rétablissement des relations entre Alger et Madrid.

Les relations diplomatiques algéro-espagnoles vont-elles retrouver la normalité? Le scénario est plus que possible. Il peut survenir au mois de juillet prochain. Madrid aura à ce moment-là un nouveau gouvernement qui succéderait à celui du socialiste Pedro Sanchez. Son probable successeur au poste de Premier ministre, Alberto Nunes Feijoo, inscrit comme sa «priorité» le rétablissement des relations entre Alger et Madrid. Nous n'en sommes pas encore à ce stade. Il faudra attendre la tenue le 23 juillet prochain, des élections législatives anticipées espagnoles pour voir se fermer la parenthèse Sanchez.
Et voir l'Algérie et l'Espagne réhabiliter leurs relations diplomatiques entachées depuis la décision de Sanchez de s'aligner sur la solution d'autonomie que défend le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara occidental. Mais, nous pouvons d'ores et déjà dire que c'est désormais de bon augure pour qu'Alger et Madrid dépassent cette séquence de crispation. Du moins des faits confortent ce scénario de voir les relations algéro-espagnoles retrouver leur cours. D'abord, l'échec électoral de Sanchez le rapproche davantage de la porte de sortie. S'il y a un message à lire dans les scores des élections municipales et régionales espagnoles, c'est le recul de la popularité de Sanchez. Ce qui affaiblit plus que jamais son gouvernement. Ce désaveu électoral est venu s'ajouter aux nombreuses critiques qu'il a essuyées depuis son impair. Et depuis qu'il a embarqué l'Espagne dans une posture contre-productive en épousant les thèses du Maroc sur le conflit au Sahara occidental. Ensuite, il y a les intentions du président du Parti populaire (PP), Alberto Nunes Feijoo, vainqueur du scrutin régional, qui promet d'effacer le triste héritage de Sanchez s'il gagnait les prochaines législatives qui le propulseraient à la tête du gouvernement. Pour l'heure, le discours d'Alberto Nunes Feijoo ne souffre d'aucune ambiguïté. Ni d'un quelconque équivoque. Rétablir les relations algéro-espagnoles est une priorité! «Je travaillerai à honorer l'héritage laissé par tous les présidents du gouvernement espagnol qui ont précédé Sanchez», a-il dit.
Il a cité, notamment Felipe Gonzales et José Maria Aznar qui entretenaient des relations excellentes avec l'Algérie et le Portugal. Et au chef du PP de rappeler que «l'Algérie est un État avec lequel nous avons signé un Traité d'amitié». Or, le gouvernement Sanchez a porté un coup dur à ce traité. Ce qui n'est pas sans coût économique pour l'Espagne au-delà de ce qu'il continue de faire perdre pour Sanchez et son parti politique, le Psoe. Autrement dit, l'échec est total pour le gouvernement de Sanchez. En plus du désaveu populaire qu'il vient d'essuyer, il met tout le pays sous pression socio-économique. Même si son parti tente de minimiser l'impact économique de crise diplomatique avec l'Algérie, les chiffres sont là pour dire la réalité. Madrid subit des pertes sèches estimées à plus d'un milliard de dollars.
La preuve: de nombreuses sociétés espagnoles qui coopéraient avec des entreprises algériennes souffrent de l'incidence économique et financière de la situation conflictuelle avec l'Algérie. «....les erreurs du gouvernement socialiste nous coûtent de l'argent, de l'argent que nous, les familles espagnoles, payons de notre poche sur les factures de gaz et d'électricité», s'est indigné Valentina Martinez, députée du PP. Cette dernière a tiré à boulets rouges sur le gouvernement Sanchez.
«À un moment où il est plus que jamais nécessaire d'avoir une politique étrangère sérieuse, prévisible, fiable et solide, le gouvernement semble devenir définitivement l'opposition de lui-même», reproche la députée de la droite ibérique au parti de Sanchez.
À noter que le chef du PP n'est pas le premier à s'engager à effacer l'option de Sanchez sur la question du Sahara occidental. Avant lui, c'était la ministre du Travail, Yolanda Diaz qui a réaffirmé sa position de soutien au peuple sahraoui et à la légalité internationale. La ministre a fait part de son intention de revenir à la position traditionnelle de l'Espagne concernant le Sahara occidental en cas de victoire aux législatives.
Autrement dit, l'étau électoral se resserre sur le parti socialiste espagnol sur fond des désaffection populaire.

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