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Les frappes continuent dans le sud de Ghaza

Pressions internationales pour le cessez-le-feu

Le Qatar - pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte - a affirmé mardi soir que les négociations indirectes entre le Hamas et l’entité sioniste pour une trêve ainsi qu’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens se poursuivaient.

Le sud de la bande de Ghaza est le théâtre, dans la nuit de mardi à hier, d’intenses bombardements sionistes malgré les pressions internationales en faveur d’un «cessez-le-feu immédiat» dans ce territoire palestinien menacé de surcroît par la famine.
Une boule de feu a illuminé le ciel nocturne au-dessus de Rafah après une frappe aérienne sur cette ville de la pointe sud de Ghaza où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, la majorité déplacés par les affrontements qui font rage depuis des mois entre l’armée sioniste et le mouvement de résistance Hamas.
Tôt hier, le ministère de la Santé a fait état de 3 morts et de 12 blessés lors de frappes nocturnes de l’aviation sioniste dans le secteur de Rafah. Signe d’une situation humanitaire désespérée, le ministère de la Santé a annoncé mardi la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en mer en essayant de récupérer de la nourriture parachutée et six tuées dans des bousculades dans les mêmes circonstances.
Le Hamas a appelé les pays étrangers à cesser ces opérations et demandé l’ouverture des accès terrestres pour l’aide humanitaire, strictement contrôlée par l’armée sioniste.
L’aide, très insuffisante face aux besoins immenses des 2,4 millions d’habitants, arrive principalement depuis l’Egypte via Rafah, mais parvient difficilement dans le nord du territoire, où des enfants sont morts de malnutrition et des habitants en sont réduits à observer les parachutages et se ruer sur l’aide à l’atterrissage.
«Les parachutages d’aide sont l’un des nombreux moyens que nous utilisons pour fournir l’aide dont les Palestiniens de Gaza ont si désespérément besoin et nous allons continuer à le faire», tout en «travaillant sans relâche pour augmenter l’arrivée d’assistance humanitaire par voie terrestre», a argué la Maison Blanche.
Les forces sionistes encerclaient mardi le complexe hospitalier al-Nasser dans la ville de Khan Younès (sud), selon des témoins. Un kilomètre plus loin, l’hôpital al-Amal, est «hors service» et «a cessé de fonctionner complètement», indiquait mardi le Croissant-Rouge palestinien.
«La fermeture forcée de l’hôpital al-Amal, l’une des rares structures médicales restantes dans le sud, a de profondes implications, mettant en danger d’innombrables vies», a dénoncé la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge et du Croissant rouge (FICR), jugeant «catastrophique» l’état du système de santé dans le nord du territoire après plus de cinq mois de guerre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi une première résolution appelant à un cessez-le-feu à Ghaza, par 14 voix pour et une abstention, celle des Etats-Unis qui avaient jusqu’alors bloqué trois projets de résolution en ce sens. «Furieux contre son allié américain», le Premier ministre sioniste Netanyahu a annulé la visite d’une délégation attendue à Washington pour discuter entre autres d’une opération terrestre à Rafah, à laquelle l’administration Biden s’oppose, préconisant plutôt des mesures ciblées.
Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a jugé mardi «trop élevées» les pertes civiles et l’aide humanitaire «beaucoup trop faible» dans la bande de Ghaza, au moment d’accueillir au Pentagone son homologue sioniste.
Le Qatar - pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte - a affirmé mardi que les négociations indirectes entre le Hamas et Israël pour une trêve à Ghaza ainsi qu’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens se poursuivaient, bien que les deux parties se renvoient la responsabilité de l’absence de progrès. Dans Tel-Aviv, des familles d’otages ont manifesté tard mardi pour exhorter le gouvernement du Premier ministre Netanyahu à arriver à un accord. «La délégation israélienne (...) doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à un accord et ramener tous les otages chez eux. Assez de s’occuper des petits détails! Mettez-vous au travail et ramenez-les à la maison maintenant!», a déclaré sur place une manifestante très remontée contre Netanyahu.

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