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Quand l’Algérie décide...

Les observateurs n'étaient pas très nombreux à croire à une adhésion massive des États arabes au Sommet d'Alger qui se tiendra les 1er et 2 novembre prochain. Pourtant, le président Tebboune a bien souligné, au début du mois d'août dernier, que ce rendez-vous serait couronné de succès, soutenant que l'Algérie oeuvrait pour unifier les rangs arabes. On le savait la tâche était ardue et le pari difficile, voire même risqué. Aucun chef d'État arabe quelle que soit son aura et sa puissance n'aurait misé sur une pareille «aventure» qui s'annonçait presque impossible. À cela, il y a des raisons objectives qui justifient amplement cette réticence. Qu'on en juge par la réalité du terrain arabe: la Syrie et l'Iraq disloqués, la guerre entre le Yémen et l'Arabie saoudite s'éternise, la Libye plongée dans le chaos et la Tunisie qui n'arrive pas à se remettre de son printemps est toujours convalescente. Et pour compléter ce tableau kafkaïen, de nombreux pays ont décidé de se jeter dans les bras d'Israël en normalisant leur relation pour donner un vrai coup de poignard aux causes arabes. Tous ces éléments ont conduit depuis ces dernières années à une grande détérioration des relations et l'apparition de différends et de désaccords entre plusieurs pays arabes. En dépit de ces différends, Tebboune a décidé que tous ces pays se retrouveront en Algérie, qui n'a de problème avec aucun pays arabe et respecte tous les États. Mais si l'Algérie n'avait aucune autre intention derrière l'organisation de ce Sommet que d'oeuvrer pour l'unification des rangs arabes, d'autres parties ont misé sur leur temps et mobilisé leurs lobbies pour le faire avorter. «L'unité arabe c'est bien, mais elle ne doit en aucune manière se faire à Alger», susurraient ces voix hostiles poursuivant, avec une rare constance, leur entreprise de manipulation grossière et leur propagande mensongère pour annuler le rendez-vous d'Alger. Mais c'était sans compter sur la persévérance et la justesse de la démarche algérienne. Tebboune au gouvernail a su s'entourer des hommes qu'il faut pour de pareilles circonstances. Il charge son ministre des Affaires étrangères pour mener cette tâche d'une manière magistrale. En fin limier, Lamamra a su éviter toutes les embûches et mettre son savoir et ces compétences au service du pays et de la cause. Il a fallu attendre l'ultime réunion du Caire, qui a regroupé, il y a huit jours, les ministres des Affaires étrangères pour voir enfin la Ligue arabe décider à l'unanimité que le Sommet d'Alger aura bien lieu le 1er novembre. Et c'est à partir de maintenant que les choses sérieuses commencent...

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