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Nouveau cadre !

Lancée à Alger en marge du Sommet des pays exportateurs de gaz, l’idée d’une réunion tripartite des pays du Maghreb (Algérie, Tunisie et Libye) prend forme dès aujourd’hui à Carthage.
À Alger, Abdelmadjid Tebboune a examiné, avec ses homologues de Tunisie et de Libye, la situation dans la région du Maghreb et souligné, au terme de cette rencontre, la nécessité d’unifier et d’intensifier les efforts pour relever les défis économiques et sécuritaires, au service des intérêts des peuples des trois pays. La rencontre de Carthage donne ainsi un prolongement et un contenu à la volonté des trois pays du Maghreb à renforcer leur concertation de façon à répondre aux défis qui se posent dans la région, aussi bien sécuritaires qu’en matière de développement de certains espaces. Ce Sommet qui peut ouvrir de nouvelles perspectives sur la voie de la construction d’un ensemble régional est appelé à s’élargir avec la participation de la Mauritanie. Il s’agit en effet de s’offrir un nouveau cadre de coopération et pôle régional en mesure d’asseoir une intégration qui arrangera tous les pays. Surtout que les défis sont multiples, notamment du point de vue sécuritaire et économique. Il s’agit, en vérité, de corriger une anomalie qui colle à la région. Cette anomalie fait que l’Afrique du Nord est la seule région en Afrique, peut-être la seule au monde, qui n’a pas de cadre de coopération. Elle est aussi la seule région où les pays ne peuvent pas avoir de position commune vis-à-vis des questions internationales. C’est d’ailleurs sur la base de ce triste constat que l’Algérie a proposé ce nouveau cadre de concertation et de coopération maghrébine. Ce cadre n’a pas pour fonction de se substituer à l’UMA, a expliqué récemment le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf. Autrement dit, le défi consiste à mettre en place un nouveau cadre pour une intégration effective des pays du Maghreb. Il va sans dire que le projet reposera sur une entente politique de ses membres. Ce qui est manifestement acquis entre les quatre pays ( Algérie, Tunisie, Libye et Mauritanie). Ce consensus politique sera, selon toute vraisemblable, conforté par la coopération économique. D’autant qu’au niveau bilatéral, les dossiers économiques ont connu des avancées notables ces derniers mois. L’intensification des échanges commerciaux entre ces pays, la création de zones franches au niveau des frontières entre l’Algérie et les trois pays sont des indices qui ne trompent pas quant à la possibilité d’acter l’intégration économique régionale. Cette dernière aura alors permis d’engranger des avancées que l’entêtement politique du Maroc a obstruées pendant longtemps.

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