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Le droit du plus fort

Depuis des mois, les déclarations des pays occidentaux et, en tête, les Etats-Unis pleuvent pour mettre en garde Israël contre «les risques de génocide» (sic), l'exhorter à «ne pas utiliser l'arme de la famine», le presser de tout faire pour «épargner les civils». Depuis des mois, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu qui a emboîté le, pas à Ariel Sharon ne cesse de clamer qu'il «ira jusqu' au bout» de la barbarie et de l'horreur et il vient de le confirmer, dimanche, avec l'annonce d'une attaque de grande ampleur contre une population civile affamée et assiégée à Rafah. Du coup, on est loin, très loin, des recommandations formulées par la Cour Internationale de Justice (CIJ) quand elle a sommé le gouvernement sioniste de respecter certaines «mesures» afin d' «éviter le génocide» à Ghaza. Ne parlons pas de la CPI et de son procureur, réduits au silence absolu, depuis le 7 octobre et dont le regard ne sera plus jamais tourné que vers l'Ukraine. Netanyahu et les chefs politiques et militaires qui l'entourent poursuivent au quotidien leurs exactions mais les dirigeants occidentaux affichent une patience inégalée. Dans quel but?
Les pires crimes de guerre et crimes contre l'humanité, au vu et au su d'une communauté internationale totalement impuissante. Par trois fois, les Etats-Unis ont brandi le veto pour permettre à ces «responsables» sionistes de continuer à perpétrer leurs atrocités à l'encontre de milliers d'enfants et de femmes, au point que la situation n'est plus supportable pour le regard sous toutes les latitudes. Ce faisant, ils ont démontré au monde entier de quoi le sionisme est capable. Ce faisant, le masque est tombé quant au refrain de plusieurs décennies selon lequel l'occupation sioniste «ne fait que se défendre» contre un peuple palestinien spolié de sa terre, de ses droits les plus élémentaires et, aujourd'hui, de son existence. Le drame, dans ce génocide ouvertement assumé, et que la CIJ finira peut-être par admettre quand il aura été accompli, est que les mêmes capitales ressassent le même discours hypocrite et cynique sur «les mises en garde» et les réprobations formelles sans jamais évoquer les moindres sanctions. Le drame est qu'elles continuent à acheminer des bombes et des obus dont se délecte l'armée sioniste contre des enfants et des femmes acculés au désespoir le plus total. Le drame est que Netanyahu et ses comparses se moquent éperdument de la communauté internationale et de ses institutions, persuadés, non sans raison, que le droit du plus fort est toujours le meilleur. Et cela, les peuples opprimés en ont bien conscience. 

De Quoi j'me Mêle

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