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L’OMS contre la 3ème dose

La foire. Cela commence à aller dans tous les sens. Sans attendre l'avis des scientifiques, certains pays d'Europe comme l'Allemagne, la Suède, l'Angleterre et la France ont annoncé qu'ils prévoyaient une 3ème dose du vaccin contre le coronavirus. Les uns dès la rentrée. D'autres au début de 2022. D'autres encore se préparent, comme la Belgique, qui a passé commande de 23 millions de doses pour une troisième injection. En général, ces 3èmes doses concerneraient les catégories vulnérables de la population. Sur quoi repose une telle décision? S'il fallait se convaincre de l'improvisation des dirigeants de ces pays, il faut juste rappeler que la puissante autorité américaine des médicaments, la FDA n'a donné aucun avis sur le sujet. D'ailleurs, aux Etats-Unis, le sujet n'est pas d'actualité. Chacun pense avoir trouvé, dans cette 3ème dose, une parade contre le variant Delta. Le premier effet de ces décisions aura été l'augmentation des tarifs des vaccins par Pfizer et Moderna. L'autre effet, dont les médias parlent peu, mais qui fait bondir l'OMS est cette inégalité de vaccination entre les pays riches et les pays pauvres. «Certains pays, certaines régions sont en train de commander des millions de doses de rappel, tandis que d'autres n'ont pas pu vacciner leurs personnels soignants et les parties les plus vulnérables de leur population», s'est indigné le DG de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Plus accusateur, il a ajouté: «Si la solidarité ne fonctionne pas, il y a un mot pour expliquer la prolongation de l'agonie de ce monde, cette prise d'otage par le virus... C'est la cupidité.» En effet cette «fièvre» de la 3ème dose repousse les chances des pays pauvres à vacciner leurs populations. Même le mécanisme Covax qui leur est dédié ne fonctionne pas. La plus remarquable réaction à ce sujet a été celle du président vénézuelien, Nicolas Maduro. «Le système Covax a échoué. Nous avons rempli notre part. On a dû jouer, faire de la magie pour débloquer des fonds», s'est-il emporté en précisant que son pays avait payé la somme de 120 millions de dollars. «Ou on nous envoie les vaccins ou on nous rend l'argent!», a-t-il ajouté. Voilà qui donne à réfléchir sur les actions dites humanitaires que l'Occident organisait à grand tapage médiatique. Les ONG, têtes d'affiches de ces actions, sont aux abonnés absents. Ceci dit, nul ne sait si cette «frénésie» des doses aura un quelconque effet sur la pandémie. à suivre de près! 

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