{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Industrie automobile

Des projets dans le pipe

Le marché automobile national renouera avec la prospérité une fois que tous les acteurs arriveront à jouer en bloc.

En Algérie, le dossier de l'automobile avance, à son rythme, sereinement. En sus de l'usine Renault d'Oran qui a annoncé l'entame des travaux d'extension de son site industriel à Tafraoui, ce type de mesures permettra d'accroître lacapacité de production et le taux d'intégration locale de Fiat Algérie production,alors que bien d'autres projets sont dans le pipe. À l'aune d'un environnement d'affaires assaini et propice à l'initiative, les investissements directs étrangers continuent d'affluer. Les dernières semaines ont, en effet, connu une intense effervescence au niveau de l'Agence Algérienne de Promotion de l'Investissement Aapi, à la porte de laquelle ont frappé chinois et omanais. Ils sont porteurs de projets d'investissement pour la fabrication automobile. Ces derniers sont à compter parmi les 700 projets d'investissement, recensés depuis le début de l'année en cours, d'une valeur de plus de 889 milliards de DA, tel qu'annoncé par le directeur général de l'Aapi, Omar Rekkache. L'on prévoit, d'ailleurs, une hausse du nombre des projets à la faveur du retour de la confiance des investisseurs dans le climat des affaires en Algérie. Dans ce ballet d'hommes d'affaires, l'on peut citer la venue à Alger de personnalités de premier rang dans des groupements industriels mondiaux, tels ceux de la délégation du groupe chinois Geely, spécialisée dans l'industrie automobile. Les omanais ont quant à eux fait valoir leur intention de produire des véhicules de la marque sud-coréenne Hyundai. Dans ce flux d'arrivée figure également le constructeur Great Wall.
L'automobile figure donc en bonne place dans le lot de tous ces projets qui permettront la création de 21.900 postes d'emploi, selon les engagements de leurs porteurs, tel que précisé par le DG de l'Aapi qui a attribué ce bilan positif au climat d'affaires qui connaît «un dynamisme» au cours des trois dernières années, et que traduit un processus ascendant des investissements de qualité, source de richesses et d'emplois dans différentes wilayas du pays. «Ce bilan est le fruit de la vision stratégique des hautes autorités à travers les réformes profondes mises en place, notamment les textes législatifs et réglementaires, dont les lois relatives à l'investissement, aux zones franches et au foncier économique, ce qui a contribué au retour de la confiance auprès des investisseurs», ajoute le même responsable. L'heure est donc à l'optimisme quant au devenir du marché automobile national, lequel renouera avec la prospérité une fois que tous les acteurs arriveront à jouer en bloc. Il faut dire aussi que les derniers mois n'ont pas été également de tout repos pour le ministre de l'industrie Sifi Ghrieb qui a, de son côté, multiplié les rencontres avec les investisseurs suscités mais également ceux intervenant dans la sous-traitance automobile. Les contours de cette dernière sont de plus en plus nets avec la manifestation d'intervenants capables de déjà fournir Fiat Algérie qui vient, rappelons-le, d'investir dans des équipements robotisés «de pointe» et prévoit de recruter des collaborateurs spécialisés dans ce domaine, tout en envisageant de former en Algérie et à l'international, afin d'acquérir des compétences «inédites» dans le pays. Ghrieb qui a assuré que les portes de son département étaient ouvertes à tous les industriels insiste sur «la nécessité d'exploiter le réseau national des fabricants de pièces de rechange pour augmenter le taux d'intégration locale», et met en avant «l'importance d'accompagner les fabricants locaux en matière de formation, ainsi que dans les procédures de conformité».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours