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Le pétrole algérien frôle les 86 dollars

Le billet vert fait la loi

La devise américaine en hausse a plombé les cours de l’or noir

2/5. Les cours de l'or noir qui ont commencé la semaine en fanfare alignant deux séances consécutives de hausse ont baissé pied pour la terminer sur trois séances de baisse ininterrompue. Une semaine pas prolifique. Malgré ces faux pas le baril n'a toutefois pas laissé des plumes terminant au final pratiquement à l'équilibre par rapport à la semaine dernière, achevée le 15 mars. Le pétrole algérien, Sahara Blend, affichait 85,99 dollars selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price publié vendredi. Soit 25 cents de moins en huit jours et autant que la veille. Les deux autres références mondiales du marché mondial de l'or ont connu la même déconvenue. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, reculait de 35 cents à 85,83 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 44 cents à 80,63 dollars. Quelles sont les raisons qui ont provoqué ce coup de pompe? Les prix du pétrole ont terminé en légère baisse vendredi, handicapés par une remontée du dollar, sans toutefois faire descendre les cours en dessous des 80 dollars le baril, fait-on remarquer. La devise américaine a en effet progressé de 0,50% par rapport à l'euro et d'autant par rapport à la livre. Ce qui pèse sur le prix du baril qui est facturé en dollars. Lorsque le billet vert est en hausse les cours du pétrole ont tendance à baisser. «Les décisions et les discours de la BoE (banque centrale britannique, ndlr) et de la BNS (banque centrale suisse) ont pesé sur leurs monnaies respectives», permettant ainsi au dollar de se renforcer, ce qui a lesté les prix du brut, a expliqué Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Les cours de l'or noir étant libellés en dollars, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole en diminuant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant des devises étrangères, rappelle-t-on. «La force du dollar a été un obstacle à la montée des cours et a un peu calmé les prix des matières premières au cours d'une séance sans grande nouvelle», a aussi souligné de son côté Phil Flynn, analyste de Price Futures Group. Les prix du brut se sont malgré tout maintenus au-dessus des 80 dollars, le baril texan notamment soutenus par la demande d'essence aux États-Unis, qui affiche une robustesse notoire depuis plusieurs semaines. «L'offre d'essence est étroite et il y a la perception, alors qu'on guette de nouvelles données sur les stocks américains la semaine prochaine, que le marché, en concluant au-dessus des 80 dollars, signale que les cours du brut vont rester forts», a indiqué Phil Flynn. Les journées de mercredi et jeudi ont été le théâtre du même scénario que celui de vendredi. Les prix du pétrole qui ont perdu du terrain mercredi, les investisseurs ont pris des bénéfices après une envolée des cours ces dernières séances sur fond de craintes de ruptures d'approvisionnement en Russie, ont enregistré un second recul le lendemain malgré le message modéré mercredi de la banque centrale américaine (Fed), qui laisse envisager de prochaines baisses de taux, et la baisse du dollar. L'or noir n'a pas profité du discours mesuré du président de la Fed, Jerome Powell, qui a estimé que les récents hoquets de l'inflation aux États-Unis ne remettaient pas en cause l'hypothèse d'une poursuite de la décélération des prix. Les cours de l'or noir ont enregistré toutefois une hausse consécutive durant les deux premières séances de la semaine. Lundi à la suite de nouvelles frappes de drones sur les raffineries russes au cours du week-end, et de propos de l'Irak sur une réduction de ses exportations de brut, puis mardi, poussés par les craintes de perturbations de l'approvisionnement après des frappes sur les raffineries russes. Le baril de Brent de la mer du Nord avait clôturé ce jour-là à 87,38 dollars. Un niveau qu'il devrait largement dépasser selon Morgan Stanley. La banque américaine a relevé ses prévisions de prix du pétrole Brent de 10 dollars. Le baril atteindrait ainsi les 90 dollars le troisième trimestre 2024. Les paris sont ouverts... 

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