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Les banques et le financement de l’économie nationale

10.000 milliards de dinars dans la balance

Se donner les moyens de sa politique semble être le maître-mot assigné aux actions de la réforme bancaire en cours.

La détermination de donner au secteur bancaire un rôle de locomotive dans l'économie du pays est évidente dans la réforme en cours, pilotée par le ministre des Finances Laaziz Faid. La démarche gouvernementale se confirme à travers la diversification des mécanismes et des volumes des crédits alloués aux entreprises afin de réaliser leurs projets. Et cela ne relève pas du simple souhait, mais véritablement d'un processus de modernisation mené au pas de charge par le ministère des Finances. Ce travail qui va sur plusieurs directions, des impôts au système financier, est complexe, mais l'on sent une volonté certaine de vouloir le conduire à son terme. Il reste que le pierre angulaire du dispositif de réforme a pour principal objectif à court terme de mettre en place un système bancaire moderne et fort, à même de relever le défi économique et de pouvoir saisir les occasions en or qui s'offrent à l'Algérie, dans le cadre d'une relance efficiente.
Cette vision, qui prolonge une détermination présidentielle à plus d'efficacité dans l'acte économique, oblige Laaziz Faïd à des résultats immédiats. Sans tomber dans l'autosatisfaction, le ministre des Finances annonce quelques avancées concrètes et chiffrées. «Près de 10 000 milliards de dinars ont été débloqués par les établissements financiers et les banques pour le financement de l'économie nationale, dont 70% de ces crédits sont destinés à l'investissement»a révélé le ministre. Il faut dire que l'importance du concours bancaire à la relance économique tire son essence des réformes, mais également de la force des décisions prise lors des périodes difficiles. L'économie nationale a survécu à la crise économique mondiale et à la crise sanitaire, durant près de trois années. C'est ce qui a permis d'asseoir de nouveaux paradigmes de gestion et d'établir des prévisions basées sur des données réelles qui aboutissent au renforcement du system bancaire, à travers la détermination de nouvelles priorités, essentiellement axées sur le développement de l'investissement à travers l'éradication de tous les freins et des obstacles, et la mise en place de mécanismes fluides de prise en charge des préoccupations des opérateurs économiques. C'est dans ce sillage que les effets de la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, ont eu un effet accélérateur sur le rétablissement de la confiance entre les investisseurs et l'administration, notamment bancaire. Devant la diversité des produits et des formules pour la création d'entreprises, comme pour l'accompagnement des projets en difficulté, l'engouement des opérateurs vers les banques exprime avec force l'émergence d'une nouvelle dynamique économique.
Cette dernière étant à ses balbutiements, le rôle des banques dans le financement de ces axes demeure primordial. Il se confine dans le retour de cet établissement financier au rang d'accompagnateur, apte à partager les risques et les difficultés des investisseurs. Une association vouée à prioriser les grands axes du Plan de développement adopté par le gouvernement. Dite autrement, la hausse des concours bancaires alloués à l'investissement, ces dernières années, se présente comme un appel aux opérateurs économiques, les exhortant à participer à la reconstruction du pays. Pour ce faire, il a fallu mettre en place des assurances et des garanties, en dehors de prédispositions contenues dans la loi sur l'investissement.
Ces dernières se sont articulées autour de l'assainissement de l'administration des anciennes pratiques et des lenteurs, de la décentralisation des services, à travers le lancement des guichets uniques, et notamment une réduction considérable des délais de traitement des dossiers de crédits, et leurs assignation aux services bancaires spécifiques.
Des mesures qui se sont soldées par des résultats probants, autant sur le plan de la création d'entreprises que sur le développement des axes économiques stratégiques, tels que les exportations hors hydrocarbures D'où l'importance, aujourd'hui, de consolider les assises de fonctionnement du système bancaire pour l'adapter à l'ampleur des défis et des objectifs, car il va sans dire que le financement de l'économie nationale nécessite, au-delà de l'importance des crédits accordés, une rigueur dans l'accompagnement et dans le suivi.

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