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Expo «La ballade mathématique en Andalousie»

Voir les monuments autrement

Il s’agit d’une vision scientifique du patrimoine de Grenade, Cordoue et Séville de l’époque califale, almohade et nasride…

L'ambassade d'Espagne en Algérie et l'institut Cervantès d'Alger, en collaboration avec la Fundación Descubre accueillent actuellement une exposition itinérante baptisée «Paseo Matematico Al- Ándalus» et dont le vernissage a eu lieu samedi dernier au niveau de la salle des Actes de l'institut Cervantès d'Alger, en présence de la conseillère culturelle auprès de l'ambassade d'Espagne, de la directrice de l'Institut espagnol et de nom breux convives.
Cette exposition est une vision différente du patrimoine de Grenade, Cordoue et Séville de l'époque califale, almohade et nasride. Elle est déclinée en 24 panneaux représentant le patrimoine culturel et architectural de l'Espagne, vu et analysé autrement. Parmi ces paysages patrimoniaux. Il s'agit comme nous l'apprend-on d'une «ballade mathématique en Andalouse».
Ou comment la géométrie variable de tel ou tel monument, entre sa taille de largeur ou de hauteur peut nous renseigner sur l'époque de construction de ce patrimoine.
«Tariq, une fois qu'il a traversé le détroit de Gibraltar, ne savait pas la répercussion que cet événement aurait pour l'Occident, et que les huits siècles de domination islamique qui ont suivi ont fait de la péninsule Ibérique une anomalie dans le contexte européen, dans lequel les vestiges romains, byzantins et perses portés par les conquérants ont rejoint, avec une grande personnalité, ceux de la riche tradition autochtone. Cela a mis en lumière certaines des ouvres les plus importantes de l'histoire de l'art universel, comme la grandiose mosquée de Cordoue, l'étincelante ville palatiale de l'Alhambra, ou l'impressionnant minaret de la Séville almohade, des magnifiques exemples de l'univers symbolique, formel et constructif particulier de l'Andalousie». Et le texte du panneau Un d'expliquer encore: «Mais dans les brillantes solutions de composition données à ses espaces, arcs, voutes et dans l»ornementation, riche et complexe de ses tuiles et stucs, on peut également voir la trace de la plus profonde tradition scientifique et mathématique de la Méditerranée et de l'Orient, alimentée par le même souffle et qui montre que nous sommes devant l'une des cultures les plus avancées de l'époque.» Et de rajouter:
«Notre intention est de montrer les résultats d'une étude, la plus vaste jusqu'à présent, sur les mathématiques présentes dans l'art monumental andalou. Et nous le ferons avec une approche interdisciplinaire, en les transformant en un regard qui éclaire l'interprétation historico-artistique et clarifie le sens des constructions et des décorations. Nous les montrerons également soutenus par la technologie contemporaine, telles que les modèles et la fabrication en 3 D, la génération logicielle de mosaïque, la photogrammétrie ou la réalité augmentée». Et de conclure: «L'exposition suit un parcours conceptuel, prenant les espaces monumentaux les plus significatifs comme une expression remarquable d'idées mathématiques telles que la symétrie, l'ordre, la construction d'arcs, la géodésie, la mosaïque ou les mémés mathématiques, entres autres. Avec tout cela, nous envisageons obtenir une nouvelle vision scientifique actualisée de notre patrimoine andalou.
Un regard engagé dans la rigueur scientifique, sans éviter aucun débat ni prendre aucun terrain d'entente pour acquis, mais en même temps divertissant dans sa narration et intellectuellement curieux». Et pour vulgariser tout cela, le commissaire d'expo, Alvaro Martinez était présent pour accompagner les curieux dans leur découverte de ces merveilles et leur expliquer ainsi ce rapport étroit entre les mathématiques et l'ancrage historique de ces monuments notamment et dont l'étude a dû faire appel non seulement à des scientifiques et des architectes, mais aussi à des communicants dans le sujet.
C'est la première fois que cette expo sort en dehors de l'Espagne. Itinérante, elle sera dévoilée à partir du 18 mars au niveau de l'institut Cervantès d'Oran.
«Cette exposition reflète les efforts jamais réalisés pour mettre en exergue les paramètres scientifiques qui se cachent derrière la construction d'une bonne partie de l'Andalousie, au-delà du côté artistique.» a fait savoir le commissaire de cette expo. Et d'ajouter: «Je voulais montrer ce processus de construction de l'Andalousie, mais d'un point de vue scientifique avec l'interprétation qui lui est propre.»

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